Comment expliquez-vous que votre équipe ait perdu le fil du match ?
C’est l’impression que j’ai eu aussi. On a bien contrôlé la première mi-temps, on a eu des situations à finir mais on a été timides. Je ne sais pas… En seconde période, nous avons tenu le match et offert des cadeaux. On donne des balles faciles qui lancent l’adversaire. Nous étions très mauvais.
Pourquoi Luis Henrique, Gueye et Ounahi ont-ils débuté ?
On a perdu notre latéral droit, Clauss, Mbemba et Sarr. Nous avons besoin de joueurs capables de jouer sur les côtés. Luis Henrique l’a fait contre Paris. C’est le seul à pouvoir jouer à côté. Ensuite, il fallait gagner la bataille du milieu et donc avoir un joueur de plus. Mais quand on fait des erreurs techniques à ce niveau, on ne peut pas gagner un match comme ça.
« Nous avons manqué de respect au football et à beaucoup de gens »
Lisbonne, jeudi, est votre dernier espoir ?
Je l’ai dit aux joueurs. Malgré une saison désastreuse, il restera six matches à disputer et nous accueillerons deux équipes mieux classées. C’était le dernier match à l’extérieur contre une équipe mieux classée. On pourrait rêver d’une fin de saison plus heureuse que prévu. Mais quand on fait une telle copie, quand on distribue le match, quand 1000 supporters sont venus et que des milliers regardent devant la télé, il y a une sorte de sentiment de honte. Nous avons manqué de respect au football et à beaucoup de gens.
Que devez-vous rectifier avant Lisbonne ?
Nous n’aurons pas beaucoup de choix. Sur les 18 joueurs ce soir (Vendredi soir), six ne se sont pas qualifiés pour la Coupe d’Europe. Mon seul espoir est Chancel Mbemba qui pourra peut-être jouer pour Benfica. J’ai dit aux joueurs : « Nous avons été mauvais, mauvais, mais c’est avec ce groupe qu’on ira à Lisbonne. »
Êtes-vous inquiet pour la suite de la saison avec toutes ces blessures supplémentaires ?
Nous ne voulons pas nous cacher derrière cela, mais nous ne perdons que des joueurs importants. Cela donne une chance aux autres et j’espère que quelqu’un saisira sa chance. Si vous êtes à l’OM, c’est parce que vous avez des qualités. Il nous manquait six titulaires ce soir (Vendredi soir) et certains ont dû prendre le relais. Mais ce n’était pas le cas. Nous n’avons fait que des cadeaux.
