Divertissement

Je les trouve trop écartées

PARIS, FRANCE - 05 FÉVRIER : Hafsia Herzi participe au César 2024 - Dîner des nominés au Fouquet's le 05 février 2024 à Paris, France.  (Photo de Stéphane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty Images)

Hafsia Herzi est gênée par ses dents et évite de les montrer sur les photos : « Je les trouve trop éloignées les unes des autres. » (Photo de Stéphane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

Hafsia Herzi a fait ses preuves non seulement en tant qu’actrice, mais aussi en tant que réalisatrice avec des films tels que « You Deserve a Love » (2019) et « Good Mother » (2021). Le 17 avril 2024, les spectateurs pourront la retrouver devant la caméra dans le film « Borgo », de Stéphane Demoustier. Elle incarne le personnage de Mélissa, une gardienne de prison d’une trentaine d’années qui s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari. L’occasion pour l’actrice de faire beaucoup de promotion, et donc de photos, qui la mettent souvent mal à l’aise.

« On a tous nos petits complexes »

Lors d’une interview accordée à Voici, publiée ce vendredi 12 avril, celle qui a remporté le César du meilleur espoir féminin pour « La Graine et le Mulet », d’Abdelatif Kechiche (2007) a expliqué pourquoi elle n’était jamais très souriante lors de ses apparitions publiques. , ou même dans la vie.

Rien à voir avec de la timidité ou un complexe de supériorité : si Hafsia Herzi ne sourit pas ouvertement, c’est à cause d’un complexe physique : « On a tous nos petits complexes, pour moi, ce sont mes dents », dit-elle. elle a expliqué. Je les trouve trop éloignés. Et je ne peux pas faire semblant de sourire par politesse. Par contre, quand je me mets à rire, personne ne peut m’arrêter ! »

« J’ai compris que j’avais un physique particulier »

Pourtant, l’actrice est souvent citée comme étant une très belle femme. Celui qui a grandi à Marseille avait aussi l’accent très prononcé des habitants de la cité marseillaise. Une différence qu’elle a dû gommer pour faire des films, mais dont elle a toujours été fière : « Quand j’ai passé des tests, on m’a dit que j’avais trop d’accent. Très vite, j’ai compris que ça allait être compliqué de le garder. J’ai donc travaillé pour le perdre, puis, en vivant en région parisienne, il est parti tout seul. Le grain et le mulet J’avais vraiment un fort accent du nord ! Je trouve que j’en ai toujours un peu quand je me mets en colère. Mais je n’ai jamais eu honte de ça, au contraire, je trouve ça beau », avait-elle confié à So Film, en 2021. Elle a même rendu hommage à la ville de son cœur et à son accent dans son film : « Tu mérites un love », qui se déroule à Marseille.

D’origine tunisienne du côté de son père et algérienne du côté de sa mère, celle qui a grandi dans les quartiers nord de la deuxième ville de France a su saisir sa chance, fière de représenter ses origines à l’écran, tout en sachant s’extirper les clichés tout au long de sa carrière, comme elle l’a confié à Madame Figaro, dans un entretien publié jeudi 11 avril 2024 : « J’ai compris que j’avais un physique particulier, que j’étais le visage d’une diversité alors moins représentée, et que je faisais Je ne reçois pas une cinquantaine de scénarios par semaine. Il y a des progrès aujourd’hui, des cinéastes comme Stéphane ou Iris Kaltenbäck (The Rapture; ndlr) ont l’intelligence de projeter des personnages et non des couleurs de peau, mais j’ai vite su qu’il me faudrait évoluer artistiquement pour rester dans contrôle de mon destin. » Un exemple à suivre.

Lire aussi :

>> Adèle Exarchopoulos complexée par sa voix : « Je n’aime pas ma voix et mon rire aussi. J’ai un rire de phoque »

>> Gouttières « invisibles », miracle ou promesse éphémère ? Les professionnels du secteur soulignent l’importance du suivi médical

>> Hafsia Herzi salue le travail des coordinateurs de l’intimité, « une bonne chose !

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page