Jannik Sinner a été testé positif au Clostebol, voici pourquoi il n’a pas été suspendu
La star du tennis italien, numéro 1 mondial, a été testée positive en mars dernier.
Coup de tonnerre dans le monde du tennis ! Jannik Sinner, numéro 1 mondial, a échappé à une très lourde suspension après avoir été contrôlé positif en mars lors du Masters 1000 d’Indian Wells. Le stéroïde anabolisant Clostebol, interdit d’utilisation, a été retrouvé dans les urines du joueur italien. Deux tests se sont révélés positifs mi-mars, pendant et après le tournoi aux Etats-Unis. L’ITIA explique que le joueur a immédiatement fait appel, et s’en est tiré sans suspension.
« La substance était entrée dans son organisme suite à une contamination par un membre du personnel qui avait appliqué sur sa peau un spray en vente libre (disponible en Italie) contenant du clostébol pour traiter une blessure mineure. Ce membre du personnel a appliqué le spray entre le 5 et le 13 mars, période pendant laquelle il a également prodigué des massages quotidiens et une thérapie sportive à Sinner, ce qui a entraîné une contamination transdermique à son insu. » explique le communiqué de presse.
Malgré cette raison, pourquoi Jannik Sinner n’a-t-il pas été suspendu ? Une petite trace de moins d’un milliardième de gramme a été jugée par un panel indépendant comme n’ayant pas eu d’effet dopant. L’Italien a donc pu s’en sortir sans suspension, mais avec des dommages et intérêts. Le joueur a perdu ses points gagnés lors du tournoi californien, ainsi que son prix en argent. « Nous prenons tout test positif très au sérieux et appliquerons toujours les procédures rigoureuses établies par l’AMA. L’ITIA a mené une enquête approfondie sur les circonstances qui ont conduit aux tests positifs, avec laquelle M. Sinner et ses représentants ont pleinement coopéré », a déclaré le porte-parole. Karen MoorhouseDirecteur général de l’ITIA.
La réaction du pécheur
Dans un communiqué, Jannik Sinner a commenté l’affaire. « Je vais maintenant laisser derrière moi cette période difficile et profondément malheureuse. Je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour m’assurer de continuer à me conformer au programme antidopage de l’ITIA et j’ai autour de moi une équipe qui est méticuleuse dans sa propre conformité. »
« Les règles antidopage doivent être très strictes pour être efficaces. Malheureusement, il arrive parfois que des sportifs totalement innocents se fassent piéger par ces règles. Il ne fait aucun doute que Jannik est innocent dans ce cas. L’ITIA n’a pas remis en cause ce principe essentiel. Cependant, en vertu des règles de responsabilité stricte, Jannik est responsable de tout ce qui se trouve dans son organisme, même s’il n’en a pas conscience, comme dans ce cas exceptionnel », a ajouté l’avocat du joueur.