La ville de Rafah, au sud de Gaza, continue d’être bombardée par Tsahal.
Et ce malgré l’ordre de la Cour internationale de Justice (CIJ) d’arrêter l’offensive.
Ce dimanche 26 mai, l’armée israélienne poursuit ses bombardements sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Et ce malgré l’ordre de la Cour internationale de Justice (CIJ) de cesser immédiatement ses opérations dans cette ville où des centaines de milliers de personnes s’étaient réfugiées et qui n’ont d’autre choix que de fuir à nouveau.
Des décisions « contraignantes »
Dans sa décision, la CIJ a également ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah, situé à la frontière avec l’Égypte et vital pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Ce point de passage est fermé depuis début mai et le lancement de ses opérations dans le secteur. Samedi, Madrid a rappelé à l’Etat hébreu que les ordonnances émises par la Cour internationale de Justice (CIJ) doivent être respectées. « Les ordonnances de la CIJ, y compris celle relative à l’arrêt de l’offensive israélienne à Rafah, sont contraignantes. Nous exigeons leur mise en œuvre »» a écrit le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares à propos de X. Si les décisions du plus haut tribunal de l’ONU sont juridiquement contraignantes, les mécanismes pour les mettre en œuvre sont insuffisants.
Alors que l’armée israélienne continue de bombarder Rafah, ainsi que la ville de Deir al-Balah située au centre de Gaza, un responsable israélien a suggéré une reprise des négociations avec le Hamas. Selon lui, le gouvernement entend relancer « cette semaine » les discussions aboutissant à une trêve et à une libération des otages.
