-/AFP
ANALYSE – Trois frappes de drones ont visé, lundi soir, un convoi de l’ONG World Central Kitchen, qui avait pourtant coordonné son itinéraire dans le nord de la bande de Gaza avec Tsahal.
Seul sur le banc des accusés, Israël risque plus que jamais l’isolement international. La mort de sept travailleurs humanitaires touchés par des frappes de drones lundi soir dans la bande de Gaza a provoqué un tollé qui, pour une fois, a semblé franchir le fossé d’incompréhension coupant le pays du reste du monde. Signe que l’affaire est prise très au sérieux, a déploré mardi l’inflexible Benjamin Netanyahu, tout juste sorti de l’anesthésie générale. « un événement tragique » au cours de laquelle « nos forces ont involontairement frappé des non-combattants dans la bande de Gaza ». Il a assuré que tout serait fait « pour que cela ne se reproduise plus. » Le président israélien Isaac Herzog a présenté son «excuses« . Ce drame est survenu quelques heures après que l’armée israélienne a annoncé la fin de son opération contre l’hôpital al-Shifa, le plus grand du territoire. Ce site, en principe protégé par le droit international humanitaire, a été ravagé par les combats.
Une image désastreuse pour Israël
Mardi, toute la journée, les réseaux…
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