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Israël accepte de reprendre les négociations sur la trêve à Gaza…

Israël a accepté jeudi de reprendre le 15 août les négociations pour une trêve dans la bande de Gaza et la libération d’otages du Hamas, après l’intervention des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, qui ont prévenu les deux belligérants qu’il n’y avait « plus de temps à perdre et aucune excuse » pour de nouveaux retards.

Ces timides progrès interviennent alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, avec au moins 18 morts jeudi dans des frappes israéliennes sur deux écoles selon le mouvement islamiste palestinien Hamas, et sur fond de craintes d’une escalade militaire généralisée au Moyen-Orient.

« Suite à la proposition des Etats-Unis et des médiateurs, Israël enverra une délégation de négociateurs au lieu à convenir le 15 août pour conclure les détails de la mise en œuvre d’un accord », a annoncé jeudi soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ont exhorté jeudi Israël et le Hamas à reprendre les négociations à Doha ou au Caire la semaine prochaine pour surmonter leurs divergences et parvenir à un cessez-le-feu.

Dans un communiqué conjoint, les trois médiateurs ont invité les parties adverses à reprendre leurs discussions le 15 août, indiquant qu’un accord-cadre était « désormais sur la table, et qu’il ne manquait que les détails de sa mise en œuvre ».

La Défense civile de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement palestinien Hamas, a fait état jeudi d’au moins 18 morts dans des frappes israéliennes sur deux écoles, tandis que l’Iran a accusé Israël de vouloir « étendre la guerre » au Moyen-Orient.

Les efforts diplomatiques se poursuivent dans toutes les directions pour éviter une escalade militaire dans la région après que l’Iran a promis des représailles à l’assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet dans la capitale iranienne, que Téhéran a imputé à Israël.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a déclaré jeudi soir qu’Israël combattrait le Hezbollah « de toutes ses forces » s’il poursuivait son agression, faisant référence aux attaques de roquettes quasi quotidiennes du mouvement islamiste libanais visant le territoire israélien voisin.

« Nous ne permettrons pas à la milice du Hezbollah de déstabiliser la frontière et la région. Si le Hezbollah poursuit son agression, Israël le combattra de toutes ses forces », a déclaré M. Gallant dans un message en arabe adressé à la population libanaise, selon un communiqué de son bureau.

Depuis la mort du leader politique du Hamas (Ismaïl Haniyeh), du cerveau militaire du Hamas (Mohammed Deif) et du chef militaire du Hezbollah (Fouad Choukr) à la fin de la semaine dernière, les tensions sont extrêmement vives au Moyen-Orient. Les observateurs craignent une offensive vengeresse de l’Iran, allié du Hamas, et du Hezbollah libanais contre Israël. Tout cela dans le contexte de guerre déclarée par l’État hébreu au Hamas après l’attentat du 7 octobre.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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