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Inondations post-Debby : Qualinet a ouvert 7 000 dossiers

Les entreprises de nettoyage après sinistre croulent sous le travail en raison des inondations causées par les pluies torrentielles du mois d’août. Depuis le passage de la tempête, le Groupe Qualinet a ouvert plus de 7 000 dossiers, « du jamais vu », selon le président-directeur général de l’entreprise.

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« Sept mille appels, on n’a jamais vu ça. On a fait venir Qualinet de partout en province pour répondre aux besoins des régions les plus touchées », explique Éric Pichette en entrevue à Le Journal.

Au cœur de la tempête, les lignes téléphoniques étaient débordées, car Qualinet ne peut prendre plus de 400 appels à la fois. «Il a fallu une semaine avant de voir les lignes descendre sous la barre des 400», a indiqué M. Pichette.

Trois semaines plus tard, les 1400 employés de l’entreprise n’ont toujours pas la tête hors de l’eau. « Dans quelques jours, on aura tout fait une fois, ça nous aura pris un mois, explique le président du Groupe Qualinet. Après, ce ne sera pas fini. On passe en mode décontamination et en mode assèchement. »

De gros investissements

Les entreprises de nettoyage après sinistre sont de plus en plus demandées ces dernières années, avec l’augmentation significative du nombre d’événements météorologiques extrêmes.

« Ce n’est pas plus de dégâts, c’est toujours le double, illustre Éric Pichette. Depuis six ans, chaque année a été meilleure (pour nous). »

« L’année dernière a été vraiment exceptionnelle », poursuit-il, rappelant les vents violents de décembre 2022 « qui ont arraché des toitures » et la vague de froid de février 2023. « On a eu des centaines d’appels, il pleuvait partout, ça n’avait pas de sens », se souvient-il.

Pour répondre à la demande, l’entreprise a acheté 2 millions de dollars de nouveaux équipements. « Je n’aurais jamais cru devoir en acheter davantage », explique M. Pichette, qui a réinvesti 2 millions de dollars supplémentaires le mois dernier.

« Dans 18 mois, nous aurons investi 10 millions de dollars », estime-t-il.

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