Incroyable mais vrai : cette histoire extraordinaire a inspiré Le Comte de Monte-Cristo avec Pierre Niney – Actualité Cinéma

L’adaptation cinématographique du roman d’Alexandre Dumas père, « Le Comte de Monte-Cristo » est actuellement en salles. L’histoire suit le jeune Edmond Dantès. Victime d’un complot, il est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au Château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.

Le long évènement d’Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte est animé par Pierre Niney, Anaïs Demoustier qui incarne Mercédès, la fiancée d’Edmond, Laurent Lafitte qui incarne Gérard de Villefort le procureur du Roi, la jeune Anamaria Vartolomei (sa protégée Haydée), Patrick Mille (Danglars), Bastien Bouillon (le jaloux Fernand de Morcef), Pierfrancesco Favino (Abbé Faria), Julien De Saint-Jean (Andréa), Vassili Schneider (Albert) et Julie de Bona (Victoria).

Même si c’était moins adapté que « Les trois Mousquetaires« , « Le Comte de Monte-Cristo » a fait l’objet d’une trentaine de transpositions sur le petit et le grand écran. La toute première adaptation à l’écran remonte à 1908, il s’agit du film américain de Francis Boggs, Le Comte de Monte-Cristo avec Hobart Bosworth dans le rôle titre. L’incroyable histoire d’Edmond Dantès a fait le tour du monde.

Mais saviez-vous qu’Alexandre Dumas s’est inspiré d’un fait divers pour écrire sa célèbre œuvre ?

Jérôme Prébois

La véritable histoire du comte de Monte-Cristo

Écrit par Alexandre Dumas pèreavec la collaboration d’Auguste Maquet, et publié sous forme épisodique entre 1844 et 1846, « Le Comte de Monte-Cristo » s’inspire en fait d’un fait divers survenu en 1807 et rapporté par l’archiviste de la police de Paris. Histoire géographique a également consacré un article à cette histoire incroyable qui a donné naissance à l’un des plus grands romans.

François Picaud, cordonnier nîmois, monte à Paris pour tenter sa chance. Il y rencontre Marguerite Vigoroux, une jeune femme de la haute société. François Picaud demande Marguerite en mariage et elle accepte. François partage son bonheur avec plusieurs amis, dont le patron d’un café, Mathieu Loupiau, lui aussi amoureux de Marguerite.

Jaloux, ce dernier complote avec les trois autres « amis » et se rend à la police pour leur dire que Picaud est un agent à la solde des Anglais. Le cordonnier est emprisonné pendant sept ans chez un abbé milanais issu d’une riche famille. Avant de mourir en prison, l’Italien fait de Picaud son légataire universel. À sa libération, François Picaud, désormais riche, change d’identité, parvient à découvrir qui l’a fait emprisonner et se venge.

Jérôme Prébois

A son retour à Paris, le cordonnier, qui se fait désormais appeler Joseph Lucern, apprend que Marguerite l’a attendue deux ans avant d’accepter finalement la demande en mariage de Mathieu Loupiau. Un à un, Picaud élimine les traîtres puis s’en prend à la famille du cafétéria.

Il ruine ainsi le mariage de Marguerite et de la fille de Mathieu Loupiau, fait condamner leur fils à la prison et met le feu au café. Marguerite meurt de chagrin et Loupiau est ruiné avant d’être finalement assassiné par François Picaud. Le dernier traître est envoyé aux galères, mais ce dernier parvient à s’enfuir et revient tuer François Picaud avant de se confier à un curé qui ira tout raconter à la police.

Alexandre Dumas père s’est librement inspiré de cette histoire pour écrire « Le Comte de Monte-Cristo ». Mais le célèbre auteur français choisit de changer d’époque : son histoire commence en 1815 et s’étend sur plusieurs décennies. Le romancier – fidèle partisan de Napoléon Bonaparte – a également choisi d’y ajouter une intrigue politique afin d’accuser la police de Louis XVIII et de la Restauration monarchique en général.