Marcin Bulka, le gardien niçois, ne comprend pas la décision d’accorder un penalty à l’OM lors du match nul entre les deux équipes (2-2), mercredi. Le Polonais déplore une situation inexistante.
On a encore beaucoup parlé d’arbitrage lors du match en retard de la 29e journée de L1 entre l’OM et Nice (2-2), mercredi. Alors que les Marseillais regrettent un sévère carton rouge pour leur attaquant Faris Moubagna (45e+2), les Niçois sont restés interloqués par la décision de M. Pignard d’accorder un penalty pour Marseille. L’arbitre sanctionnait une faute sur un dégagement de Mohamed-Ali Cho devant Leonardo Balerdi avant de confirmer son choix avec l’aide du VAR (54e). Le gardien Marcin Bulka ne comprend pas.
« Je pensais que l’arbitre allait changer d’avis »
« C’est un peu la même situation qu’en Coupe de France il y a deux ans contre Nantes (défaite en finale 1-0, NDLR) », compare l’ancien joueur du PSG. « On est bien entré dans le match avant de repartir en seconde période sur un penalty encaissé deux ou trois minutes après la mi-temps (Blas avait marqué sur penalty à la 47e minute). C’est frustrant. »
« Pour moi, il n’y a pas de pénalité, je ne comprends plus les règles, franchement », regrette-t-il. « C’est clair que notre joueur dégage bien le ballon, son intention n’est pas de toucher un défenseur. Je n’ai pas vu les images, je ne peux rien dire. Je pensais que l’arbitre allait changer d’avis mais il a regardé le ballon. Le VAR a décidé de donner un penalty à Marseille et nous ne sommes pas d’accord avec cela. Même sans cela, nous devons gagner le match, qu’il y ait un penalty ou non, car nous avions un avantage numérique.
Terem Moffi (13e) a ouvert le score pour Nice avant que Jonathan Clauss n’égalise (31e), puis Pierre-Emerick Aubameyang transformait ce penalty controversé (56e). Melvin Bard a finalement arraché le nul au Gym (2-2, 72e) qui reste cinquième de L1, à quatre longueurs de Lille, quatrième et dernier qualifié pour la Ligue des Champions. Marseille est 8ème, à cinq points de la 6ème place.
