habitants et élus craignent de ne pas être indemnisés
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min
Quelques jours après les inondations qui ont particulièrement touché la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, habitants et élus s’interrogent sur les indemnisations qui leur seront proposées. Un processus qui prend du temps, et qui n’est pas forcément synonyme de réparation.
Des voitures empilées les unes sur les autres, emportées par le courant, suite aux inondations en région Rhône-Alpes. Celui de Tiago-Filipe Antas ne fonctionnera plus. Assuré par un tiers, il ne devrait percevoir aucune indemnisation. En Île-de-France, la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) a également été inondée. Les habitants ont subi deux inondations en deux semaines et doivent désormais constater les dégâts. Une retraitée a par exemple eu jusqu’à 70 centimètres d’eau dans sa maison et a trente jours pour signaler l’incident. Elle craint de ne pas être intégralement remboursée par son assureur.
Des habitants inquiets pour leurs biens, et des collectivités pas toujours assurées. Mais ce n’est pas la première inondation ici, le maire ne regrette donc pas d’avoir souscrit une assurance pour l’école communale. « On a peut-être 30, 40, 50 000 euros de travaux à faire, à recommencer. (…) Ce ne sont pas les services municipaux qui peuvent faire ça« , explique Dominique Bavoil, conseiller municipal de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Des remboursements qui peuvent parfois prendre du temps. Dans les Yvelines, habitants et élus attendent que ces inondations soient reconnues comme catastrophe naturelle pour accélérer le processus.
Regardez le rapport complet dans la vidéo ci-dessus.