Guillaume Dufy (EDS) : « C’était pauvre, Paulo Fonseca (LOSC) ne respirait pas la sérénité »
La défaite du LOSC ce lundi soir face à l’OL a mis à mal le moral des joueurs et supporters lillois. Les journalistes présents sur L’équipe du soir a attaqué les choix de Paulo Fonseca lors du deuxième acte.
Les changements opérés par Paulo Fonseca ont eu un impact certain sur le résultat de la rencontre entre le LOSC et l’OL ce lundi (3-4). Alors que ses hommes menaient d’un but, il a choisi de faire sortir Edon Zhegrova, entré en jeu en première période, pour faire entrer Alexsandro et passer à une défense à cinq. Le résultat : trois buts en dix minutes et une défaite au compteur. Pour Etienne Moatti, journaliste, le message envoyé par Paulo Fonseca pourrait avoir un impact sur la suite de la saison : « En faisant cela, vous pouvez le perdre complètement. C’est assez humiliant pour un joueur. Il est sorti vingt minutes de la fin après son entrée. Il a marqué un but magnifique, il a été nommé parmi les cinq meilleurs joueurs du championnat. Franchement, il peut se ridiculiser. il croit.
Les changements, de la sortie de Gabriel Gudmundsson à celle d’Edon Zhegrova ont sans doute été les tournants du match, jusqu’à perdre la possession du cuir. Guillaume Dufy, également journaliste, analyse ces changements comme un mauvais signal et un aveu de faiblesse : « C’est un signal que l’on envoie à l’autre équipe en lui disant que c’est parce qu’elle la craint et que ses changements peuvent faire la différence. On dit que quand un entraîneur amène ou choisit une solution défensive, ça ne dégage pas beaucoup de sérénité de toute façon (…) Il décide de fermer dès le début de la seconde période. Ils cèdent un peu le ballon. Du coup, ils ne jouent plus. La deuxième mi-temps de Lille est très, très mauvaise », poursuit-il.
Didier Roustan juge pour sa part que ces changements étaient la bonne chose à faire. Par le passé, le LOSC a déjà perdu des points importants en fin de match après avoir mené. Paulo Fonseca avait parfois été la cible de critiques pour ne pas avoir conclu son match. Lundi soir, c’est le contraire qui s’est produit : « S’il se fait rattraper et qu’il ne le fait pas, on va lui reprocher de ne pas avoir fermé ses portes », il met ainsi un terme aux débats.
