Si le chiffre est invérifiable, il est néanmoins avancé. Selon communiqués de presse publiés sur les réseaux sociaux Selon l’état-major ukrainien, samedi 25 mai, les forces armées russes ont perdu 500 080 hommes au combat, tués ou blessés, depuis le 24 février 2022, date du début de l’invasion de l’Ukraine.
De son côté, Kiev estimait fin février 2024 le nombre de soldats tués à 31 000. Un chiffre, là encore, invérifiable. De son côté, l’armée russe a très rarement communiqué ses pertes, avec des chiffres probablement minimisés. Le 17 avril, pour justifier le manque de communication sur les pertes russes, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué « la loi sur les secrets d’État » et « le régime spécial » de l’invasion russe de l’Ukraine.
Offensive russe. Plus récemment, le 29 janvier, le ministre britannique de la Défense, James Heappey, dans une réponse écrite à un parlementaire, estimait le nombre de pertes russes à plus de 350 000 morts et blessés. « L’échec militaire de la Russie est déjà là. Nous estimons les pertes militaires russes à 500 000, dont 150 000 morts », a annoncé Stéphane Séjourné dans une interview publiée début mai dans l’édition européenne du journal russe indépendant Novaya Gazeta.
Sur le front, les forces russes ont pris le contrôle du village d’Arkhanhelske, dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, selon le ministère russe de la Défense, cité samedi 25 mai par l’agence de presse Interfax.
Les forces russes progressent également autour de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, après avoir repoussé deux contre-attaques des forces ukrainiennes, a indiqué le ministère. Hier, l’armée ukrainienne a toutefois assuré avoir « stoppé » l’assaut russe sur la région de Kharkiv, note BFMTV. Vendredi, le colonel Igor Prokhorenko, responsable de l’état-major ukrainien, a qualifié la situation de « difficile » mais de « stable et sous contrôle ».
