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Grigor Dimitrov après sa défaite en finale à Miami : « Il y a plein de positif »

« On dit que la fontaine de jouvence a été découverte en Floride. Après votre run où vous avez battu Hubert Hurkacz, Carlos Alcaraz et Alexander Zverev, on dirait que vous en avez bu.
J’aurais alors dû prendre un verre de plus. Parce qu’aujourd’hui (Dimanche), 10 ans d’intervalle ont fait une grande différence. Mais je veux me concentrer sur les choses positives de ces deux semaines. Je ne pense pas que j’aurais pu jouer aussi bien ici il y a quelques années. Dans un sens, c’était l’objectif initial : venir ici et réaliser mes meilleurs tirs. J’ai fait preuve de beaucoup de détermination pendant le tournoi. Il y a beaucoup de points positifs, honnêtement.

Après, c’était clairement la semaine de Jannik (Pécheur). Il a si bien joué. C’est impressionnant le niveau qu’il peut atteindre et la façon dont il joue. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, je veux profiter du moment. Cela me prendra un jour ou deux, mais je verrai vite ce que j’ai bien fait et ce que j’aurais pu faire mieux. Mais il y a beaucoup de points positifs.

« Le plus compliqué à jouer a toujours été Roger Federer. C’était parfois risible. Je me souviens avoir souvent voulu creuser un trou et y disparaître. C’est un sentiment que je n’ai ressenti avec aucun autre joueur. »

Est-ce difficile d’être de l’autre côté du filet face à Jannik Sinner ?
Il joue si vite. On verra les prochaines fois, mais là je n’ai pas pu le défier. Je n’étais pas à la hauteur de son tennis, pas à la hauteur de ses tirs. Je pense que j’ai eu mes moments, mais les moments importants étaient pour lui et ça fait une grosse différence dans une fin de match à ce niveau. Et puis, il est très confiant. Et quand il passe devant, ça devient encore plus compliqué à jouer, il te fait jouer sur les talons.

Vous rappelle-t-il parfois les plus grands joueurs que vous avez affrontés ?
Pour moi, le plus compliqué à jouer a toujours été Roger Federer. C’était parfois risible. Je me souviens avoir souvent voulu creuser un trou et y disparaître. C’est un sentiment que je n’ai ressenti avec aucun autre joueur.

Qu’est-ce que ça fait de revenir dans le top 10 après 260 semaines d’absence ?
C’est avant tout le résultat de toutes ces victoires que j’ai pu enchaîner, et pas seulement à Miami. C’est le résultat du travail des six, sept, huit derniers mois. Bien sûr, j’en suis très heureux. Ce qui est intéressant, c’est de voir si j’arrive à compliquer la vie du reste de ce top 10. Lentement mais sûrement, je pense leur représenter ces cheveux qui démangent. »

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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