Grèves entre le Liban et Israël, fermeture d’Al Jazeera, manifestation pour les otages… L’actualité du conflit au Moyen-Orient ce dimanche 22 septembre – Libération
L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce dimanche 22 septembre.
Le Hezbollah et Israël échangent de nouvelles balles
Suite aux opérations et frappes israéliennes de ces derniers jours, plus de 100 projectiles ont été tirés depuis le Liban vers l’Etat hébreu tôt ce dimanche matin, selon l’armée israélienne, obligeant des centaines de milliers d’habitants à se réfugier dans des abris antiaériens et les autorités à ordonner la fermeture des écoles dans le nord du pays. « Environ 85 projectiles ont été identifiés comme pénétrant sur le territoire israélien en provenance du Liban » peu après 6 heures du matin (5 heures du matin, heure de Paris), et « environ 20 » Lors d’une précédente salve peu avant 5 heures du matin (4 heures du matin heure de Paris), l’armée a expliqué dans un communiqué. En réponse aux tirs du Hezbollah, l’armée israélienne a indiqué dans un communiqué dimanche matin avoir mené de nouvelles frappes sur des cibles du mouvement islamiste dans le sud du Liban. Le ministère libanais de la Santé fait état de trois morts pour l’instant.
L’ONU, les États-Unis et l’Europe appellent à la retenue
« Alors que la région se trouve au bord d’une catastrophe imminente, nous ne le répéterons jamais assez : il n’existe AUCUNE solution militaire pour assurer la sécurité de l’une ou l’autre des parties. »a martelé la Coordonnatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a pour sa part déclaré « inquiet » que le Liban est « transformer (en) un autre Gaza. » Il semble « très clair » Israël et le Hamas ne veulent pas de cessez-le-feu, a-t-il noté. Pour sa part, John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche, a estimé qu’un cessez-le-feu ne serait pas nécessaire. « escalade » l’armée n’est pas là « intérêt » d’Israël, assurant que les États-Unis partageaient « directement » ce sentiment avec leur « Homologues israéliens. » Enfin, l’Union européenne a déclaré : « extrêmement préoccupé par l’escalade au Liban », par la voix du chef de la diplomatie, Josep Borrell. « Les civils paient un prix élevé », et ceux-ci seront « encore une fois, ceux qui souffriront le plus dans une guerre totale qui doit être évitée, notamment par de nouveaux efforts diplomatiques intenses », il a ajouté.
Israël ordonne la fermeture du bureau d’Al Jazeera à Ramallah
La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a été contrainte de fermer ses bureaux à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour un mois et demi, a-t-elle annoncé dimanche matin, à la suite d’un raid des forces israéliennes. L’ordre de fermeture a été signé à la suite d’un avis juridique et d’une évaluation des services de renseignement selon lesquels « Les bureaux ont été utilisés pour inciter au terrorisme, pour soutenir des activités terroristes, et les émissions de la chaîne ont mis en danger la sécurité et l’ordre public dans la région et dans tout l’État d’Israël. »l’armée a déclaré dans un communiqué. De son côté, Al Jazeera « condamne et dénonce avec véhémence cet acte criminel », la chaîne a déclaré dans un communiqué, ajoutant que cela « raid » sur son bureau et « la saisie » de son équipement n’étaient pas « pas seulement une attaque » contre elle « mais un affront à la liberté de la presse et les principes mêmes du journalisme. La fermeture de 45 jours est renouvelable et la fermeture d’Al Jazeera en Israël a été prolongée pour la quatrième fois par un tribunal de Tel-Aviv le 11 septembre. L’interdiction n’avait jusqu’alors pas affecté le travail du réseau en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, où les journalistes d’Al Jazeera sont présents pour couvrir la guerre entre Israël et le Hamas.
Des forces israéliennes armées ont pénétré dans les bureaux d’Al Jazeera à Ramallah, en Cisjordanie occupée, ordonnant au personnel de quitter les lieux et imposant une fermeture de 45 jours. pic.twitter.com/zqJYStVkDG
— Al Jazeera English (@AJEnglish) 22 septembre 2024
Manifestation à Tel Aviv pour exiger la libération des otages
Des milliers d’Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi soir pour critiquer l’absence d’accord de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza qui conduirait à la libération des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre. Comme les semaines précédentes, des proches des otages se sont adressés à la foule. Les manifestations hebdomadaires sont devenues plus critiques envers le gouvernement depuis que des responsables israéliens ont annoncé plus tôt ce mois-ci que les corps de six otages avaient été retrouvés dans le sud de la bande de Gaza.
Mise à jour : à 17h22, avec des déclarations sur le Liban des représentants de l’ONU, des États-Unis et de l’UE.