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Grâce aux effectifs déployés en Seine-Saint-Denis, les policiers et les magistrats ont doublé leur efficacité dans la lutte contre la délinquance quotidienne.

En Seine-Saint-Denis, le nombre de gardes à vue a bondi pendant la période des Jeux olympiques, jusqu’à 160 par jour au lieu de 80, rapporte mardi France Inter.

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franceinfo – avec France Inter

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En Seine-Saint-Denis, où se sont déroulées la moitié des épreuves des JO, les forces de l'ordre étaient plus nombreuses que d'habitude. (AUGUSTIN PASQUINI / HANS LUCAS via AFP)

Département le plus touché par la criminalité en France, la Seine-Saint-Denis a accueilli en juillet la moitié des épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024 et les policiers et gendarmes y ont été bien plus nombreux que d’habitude. Mais la délinquance propre à ces JO étant assez faible, policiers et magistrats en ont profité pour s’attaquer à la délinquance du quotidien et améliorer leurs méthodes. Dans ce département, le nombre de gardes à vue a bondi pendant la période des JO, jusqu’à 160 par jour au lieu de 80, rapporte France Inter mardi 13 août.

Durant la période des Jeux olympiques, du mercredi 24 juillet au dimanche 11 août, une centaine de délits mineurs, essentiellement des vols à l’arraché, ont été traités en marge des épreuves. Les forces de l’ordre, déployées en nombre sur l’ensemble du département, ont alors pu lutter plus efficacement contre la délinquance d’usage, atteignant parfois le nombre de 160 gardes à vue par jour. C’est deux fois plus que les autres années sur la même période (entre 80 et 100).

A Bobigny, la juridiction départementale se félicite également d’avoir été productive. Elle a réduit le délai de traitement des procédures pendant les JO : 27 audiences en comparution immédiate (contre 12 l’an dernier sur une période équivalente) et surtout le règlement immédiat de 75% des dossiers.

« Nous maintiendrons un niveau de saisine plus élevé, non pas pour des poursuites devant le tribunal, mais pour des alternatives aux poursuites, avec intervention du délégué du procureur à l’issue de la garde à vue »a déclaré Éric Mathais, procureur de la République de Bobigny, à France Inter« Nous allons également, ce que nous ne faisions pas avant les Jeux olympiques, procéder aux saisines pour notification des ordonnances pénales immédiatement après la garde à vue. Avant, nous les notifiions plusieurs mois plus tard. »

« Le système prévu par le tribunal de Bobigny pour l’époque n’était pas surdimensionné »

Eric Mathais, procureur de la République de Bobigny

à France Inter

« Et surtout (le dispositif proposé par le tribunal de Bobigny) était en réalité adapté au niveau habituel de criminalité et de délinquance en Seine-Saint-Denis. Idéalement, si cela était possible du point de vue des moyens, notamment humains, il pourrait être commodément pérennisé. » Pour « pour perpétuer cette efficacité »Le tribunal judiciaire de Bobigny espère davantage de moyens humains. Le parquet va passer de 61 à 66 magistrats, mais seulement à partir de 2027.

Cammile Bussière

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