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Giovanni Mpetshi Perricard, en huitième de finale à Wimbledon : « Mon tennis ne se résume pas qu’à des aces »

« Vous êtes désormais en huitièmes de finale à Wimbledon grâce à votre victoire contre Emil Ruusuvuori (4-6, 6-2, 7-6 (5), 6-4). Comment vous sentez-vous ?
Je me sens bien d’être en deuxième semaine. La semaine dernière, je n’étais même pas dans le classement. (défaite au dernier tour des qualifications face à Maxime Janvier) Alors, bien sûr, ça fait du bien. Surtout après avoir battu de bons joueurs. Je me suis prouvé beaucoup de choses en trois, quatre, cinq sets. J’espère continuer comme ça. Je pense que j’ai les ressources et que je peux réussir à maintenir ce niveau. Je suis très content de ce que j’ai montré.

Quand on te voit jouer pendant une semaine, on se demande presque : comment as-tu pu perdre contre Maxime Janvier ?
C’est du tennis ! Tu perds contre Janvier et tu peux gagner contre (Sébastien) Korda trois jours plus tard. Les écarts sont très faibles. Entre un 150e et un 90e, il y a très peu de différence. Contre Janvier, je n’ai pas très bien retourné. On s’est dit que, maintenant, il fallait changer les choses sur cet aspect. C’est ce que j’ai réussi à faire dès le premier tour. C’était, entre guillemets, le défaut de mon jeu qui ne m’a pas permis de battre Janvier qui est un bon serveur. J’ai réussi à corriger le tir.

« Quand on était à Poitiers, on parlait d’atteindre les quarts de finale, les demi-finales et les finales de Grand Chelem. Je suis vraiment content pour Arthur (Fils). J’espère qu’on finira en demi-finales. »

Sentez-vous l’excitation monter autour de vous ?
Oui, je le ressens. Bien sûr, c’est agréable de voir beaucoup de gens m’encourager, me soutenir, me pousser dans les moments plus compliqués. Je ne regarde pas vraiment les réseaux sociaux. Je parle toujours au même groupe d’amis. Je ne suis même pas celui qui gère mon Instagram donc je ne le regarde pas vraiment. Quand je jouais plus tôt, beaucoup de gens me soutenaient. Ça fait du bien, c’est comme être à la maison.

Les as, c’est ce qui vous caractérise le plus ?
Si je n’avais eu que des aces, j’aurais eu du mal à atteindre les huitièmes de finale. Mon tennis ne se résume pas seulement à servir des aces. Cela me met vraiment en valeur sur cette surface, mais je pense avoir remporté un tournoi sur terre battue. (ATP 250 Lyon) donc si c’était juste des as, ça aurait été compliqué.

Dans quels autres domaines du jeu vous sentez-vous en confiance ?
Je pense que je joue assez bien au volley-ball. Cela m’a beaucoup aidé aujourd’hui. (SAMEDI) ou même contre Korda. J’ai énormément progressé dans ce secteur. J’essaie de faire mal en coup droit. Parfois ça marche, parfois non. Dans mon jeu, essayer est un peu la base. Quand un échange est un peu long, je vais essayer de faire le point gagnant. J’essaie d’être le plus précis possible en coup droit quand j’ai la possibilité de faire un « winner ». On a passé un peu de temps sur ma prise de raquette, sur ma volée, ma volée d’approche avec « Manu » (Cacher, son entraîneur). Sur gazon, c’est très important. Depuis Korda, je suis vraiment assez bon. Il y a quelques volées où je peux faire mieux, mais quand je fais des services-volées, ça marche bien.

Votre grand ami Arthur Fils vient de se qualifier pour les 1/8ème de finale…
Je suis vraiment contente, nous sommes toutes les deux en huitième. Quand nous étions à Poitiers (au pôle France)« On parlait de quarts, de demi-finales, de finales de Grand Chelem. Je suis vraiment content pour lui, c’est que du bonheur. J’espère qu’on se retrouvera en demi-finale. »

Jeoffro René

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