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François Hollande « ne voit pas comment des socialistes qui s’apprêtent à censurer un gouvernement peuvent accéder à ce même gouvernement »

L’ancien président et actuel député de Corrèze reconnaît néanmoins que certaines personnalités de gauche peuvent être tentées.

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Olivier Faure, premier secrétaire du PS, et François Hollande, ancien président de la République et nouveau député PS de la Corrèze. (BERTRAND GUAY / AFP)

Alors que les discussions se poursuivent sur la composition du nouveau gouvernement, les différentes forces politiques se positionnent. Les Républicains ont déjà validé le principe de la participation, mais c’est plus compliqué pour le PS. Invité de France Bleu Limousin jeudi 12 septembre, François Hollande a écarté la participation des socialistes au gouvernement Barnier : « Je ne vois pas comment des socialistes qui s’apprêtent à censurer un gouvernement ainsi formé peuvent accéder à ce même gouvernement »déclare l’ancien chef de l’Etat, aujourd’hui député socialiste de la Corrèze.

François Hollande admet cependant que les personnalités peuvent « être tenté » occuper un poste. « Des gens ouverts d’esprit, mais je n’en vois pas beaucoup »il ajoute. « Ce qui compte au-delà des gens, c’est la ligne politique, les choix qui seront faits au moment du budget »ajoute le député socialiste qui dit attendre également le discours de politique générale de Michel Barnier qui devrait « éclairer » Mais pour l’instant, le Premier ministre n’a toujours pas formé son gouvernement, qu’il souhaite élargir au-delà de la droite. « Nous avons appris la patience. Deux mois pour nommer un Premier ministre suggéraient qu’il fallait plus de temps pour nommer un gouvernement. »réagit François Hollande.

Le député de Corrèze, désormais socialiste, veut « rééquilibrer » les forces de gauche présentes au sein du Nouveau Front populaire. Il demande aux socialistes de prendre le dessus sur La France insoumise, considérée comme radicale, dans son livre Le Défi de gouvernement (éditions Perrin). « Nous pouvons avoir une alliance et être prêts à être les premiers dans cette alliance et à être ceux qui fixent la ligne. C’est à nous d’influencer la gauche à partir d’une ligne attractive et surtout gouvernementale. »affirme l’ancien chef de l’Etat, qui rappelle qu’à chaque fois que la « Le pôle réformiste socialiste était le plus fort, la victoire était assurée. »

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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