C’est officiel. Franck Joseph Vincent, né il y a 68 ans à Pointe-à-Pitre, a pris pour épouse ce samedi 28 septembre à Sinceny, commune axonne de résidence du seigneur chanteur, Aziza El Batri, femme d’affaires franco-marocaine, anciennement noyonnaise, vingt -un an son cadet.
La place de la mairie de la cité de la faïence était trop grande pour accueillir sous un soleil paresseux la centaine de curieux venus assister à l’événement, le troisième du genre pour le trublion antillais. Il était également trop petit pour contenir les dizaines d’invités du couple qui, quelques vingt mètres plus haut, franchissaient les grilles du Château des Houx sous le regard bienveillant d’un portier musclé.
René aura été de ceux-là. Conseiller municipal de Sinceny aux côtés du maire Bernard Pezet, René qui, quelques minutes avant la célébration civile, garantissait la grande qualité du rhum servi par l’ancienne star, a décrit un Francky « simple comme tout, qui n’hésite pas à faire ses courses au Carrefour de Pinon ».
A peine extrait d’une Cadillac hautement motorisée, l’auteur de « Ta touffe m’étouffe » ou «J’aime scier»le sourire blanc éclatant et parfaitement symétrique, se prêtait au jeu des photos souvenirs, exigeant envers ses aficionados « une petite gourmandise car c’est un jour particulier. » Costume noir brodé sur chemise blanche pour monsieur, épaisse robe blanche constellée de perles pour dame, le couple, installé à Axon depuis une trentaine de mois mais constamment en déplacement, a accepté de faire quelques tours dans les rues de Lyon avant de se mélanger. avec la foule. 150 convives déambulant dans le parc de sa demeure bourgeoise.
Après Yseult, partie du Ternois, Bibi installée depuis des années à Saint-Quentinois, l’Aisne incube désormais M. et Mme Vincent. Et ça, n’est-ce pas, c’est bien, Francky.
