Fabien Roussel : « Si je devais me représenter, ce ne serait pas dans une alliance avec LFI »
« Je n’ai pas perdu l’appétit, mais la France ne va pas bien », grimace Fabien Roussel en coupant sa pizza. Depuis un mois, le numéro 1 du Parti communiste a été soumis à un régime médiatique. « Je n’ai pas voulu commenter cette horrible nouvelle politique », reconnaît le patron du PCF, qui peine encore à digérer la perte de sa circonscription du Nord aux législatives de juin, remportées par un candidat du Rassemblement national.
A Saint-Amand-les-Eaux, où il réside et passe quatre jours par semaine, une fois revenu du siège parisien du parti, l’ancien candidat à la présidentielle continue de recevoir des invités dans son bureau. Une question le taraude : « Comment récupérer les électeurs ? J’entends d’eux le dégoût de la politique, je ressens une crise.»