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EXCLUSIVITÉ Jean blessé dans Koh-Lanta 2024 : radio, traitement, attelle… Tout le suivi médical inédit à la télé !

Triste fin pour Jean en Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité. Le menuisier a en effet été contraint de quitter l’aventure sur les conseils du médecin. Dans le dernier épisode diffusé mardi 7 mai 2024 sur TF1, il a été blessé non pas une mais deux fois. Il s’est coupé la main avec sa machette avant de se fouler la cheville. Près Purepeople.comil raconte son aventure et évoque les soins médicaux après ses blessures.

Comment t’es-tu blessé à la main ?

C’est le manque de lucidité, faire le fou avec une machette de 30 centimètres dans l’autre main ! Dans les buissons où nous essayons de nous frayer un chemin, nous ne devons pas laisser nos doigts traîner. Malheureusement, j’ai fait un mauvais geste et la blessure est vite arrivée.

Vous dites que vous êtes tombé dans la forêt, que s’est-il passé ?

Je m’étais déjà blessé à la main et j’ai donc préféré arrêter mon excursion. Sur le chemin du retour au camp, il y avait une pente raide avec des rochers. Avec le manque d’énergie, je sentais mes muscles beaucoup plus fébriles. Mauvais maintien, relâchement et cheville tombant d’un coup. Un angle à 90 degrés, normalement le corps n’aime pas trop ça (rires).

Que vous a dit le médecin ?

À ce moment-là, il m’a dit que j’avais besoin de me reposer. Il m’a mis une attelle. Vraiment, nous sommes bien pris en charge. Dans ma tête, je pensais qu’il n’y avait pas de problème. Cela s’était mieux passé que ma première opération à l’œil plus tôt dans le match, où je pensais que c’était fini pour moi. Là, pour la cheville, le médecin ne donne pas un non définitif, il parle juste de repos. Je perdais de l’amplitude mais je pensais pouvoir supporter la douleur et me pousser. Malheureusement, il en fut autrement.

Avant le test d’immunité, vous êtes à nouveau examiné. Quel est le verdict à ce stade ?

Le médecin fait des mouvements et on voit bien qu’il y a une zone douloureuse. J’ai perdu trop d’amplitude de mouvement dans mon pied et je ne peux pas effectuer certains mouvements. Là, il me dit que ça va être compliqué mais ce n’est pas lui qui prend la décision. Il me libère et donc dans ma tête je pense que ça va aller, que je vais jouer le jeu, lutter comme je peux.

Finalement, c’est Denis Brogniart qui vous annonce la mauvaise nouvelle… Que se passe-t-il dans votre tête à ce moment-là ?

C’est une douche froide. Je m’en veux beaucoup, je me dis que je n’étais pas bien, je me demande pourquoi maintenant alors que je l’ai encore à mon actif. Je vous l’accorde, c’est contradictoire (rires). J’ai ressenti de la frustration et beaucoup de déception.

Avant votre départ, vos camarades vous ont adressé quelques mots. Peut-être un premier réconfort ?

Totalement. Avoir autant de retours positifs ne peut que toucher mon cœur. C’est beau. Au camp, je me méfiais souvent des propos de chacun, je me disais qu’il y avait toujours des sous-entendus. Là, quand je suis parti, il y avait beaucoup de sincérité et d’émotion. J’ai tout pris à cœur et ça m’a touché de voir que les aventuriers avaient beaucoup d’empathie. C’était un beau moment malgré l’évacuation.

Plus tôt dans le match, vous aviez déjà été blessé au niveau des yeux, que s’est-il passé ?

J’ai trop sous-estimé la nature et dès le premier jour je suis arrivé à plein régime. En fait, le soleil m’a vraiment brûlé les yeux. C’est vraiment la rétine qui prend un coup de soleil. C’est très douloureux, ça pique et on ne peut pas garder les yeux ouverts. C’était beaucoup plus compliqué à gérer. La vue est encore beaucoup plus restrictive.

Comment vas-tu aujourd’hui ?

Les yeux, au bout de 2 ou 3 jours, allaient mieux grâce aux gouttes – des vitamines ou je ne sais trop quoi – qui étaient très efficaces. Le doigt est une plaie ouverte, une égratignure comme j’en ai tous les jours dans mon travail. Cela guérit assez bien. La cheville, malheureusement, est au repos. Il ne faut pas l’utiliser pour le guérir, d’où l’obligation d’arrêter de jouer. Si je ne l’avais pas fait, j’aurais pu avoir des complications et des séquelles. C’est un minimum de 3 semaines de repos. Sur place, nous avons réalisé des examens complémentaires : radiographies, examens. Nous avons pu avoir un avis médical, j’avais un traitement à suivre. C’était une rééducation et un corset.

Sur les réseaux sociaux, certains vous considèrent comme « le traître qui a balancé Maxime ». Qu’en penses-tu ?

Sur les réseaux sociaux, il y a vraiment de tout (rires) ! Nous interprétons les choses comme nous le voulons. J’accepte pleinement d’avoir participé à la chose et voté contre Maxime. Je n’ai pas apprécié son jeu stratégique trop tôt dans l’aventure. Mais c’est un peu regrettable de ne pas avoir pu aller plus loin avec lui car il reste un aventurier incroyable et polyvalent. A présent, je l’aurais vu aller aussi aux postes. Mais le jeu en voulait autrement, nous n’étions pas du tout d’accord sur la stratégie. J’aurais aimé que ça se passe différemment, c’est sûr.

Quelle a été votre première action à votre retour ?

Embrasse mes proches ! Quand je suis rentré en France, ma compagne était là avec mon fils, mes sœurs. J’ai sauté dans leurs bras. J’ai fait beaucoup d’introspection sur le camp et les retrouvailles en famille sont des moments auxquels on pense beaucoup. À notre retour, nous voulons saisir chaque minute, chaque instant que nous pouvons passer avec nos proches et en profiter au maximum. C’est ma grande joie.

Votre fils Simon a été évoqué, qu’a-t-il pensé de votre aventure ?

J’ai un petit garçon de 3 ans, il a presque 4 ans maintenant. Il est encore très petit. Est-il au courant de tout cela ? Je ne sais pas, c’est encore difficile à dire. On lui en parle beaucoup, je lui ai expliqué, il me voit à l’écran. La façon dont il me regarde, j’aurais aimé avoir ça quand j’étais petite. J’aurais aimé avoir un père comme modèle. C’est bouleversant de voir ce retour, c’est une fierté. C’est inimaginable le sentiment d’avoir un enfant qui vous considère comme son modèle. Grand succès. Dans le jardin, j’ai un monticule de terre, des planches, on a fait le parcours du combattant. C’est son jeu préféré maintenant et il est génial.

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis ? Ko-Lanta ?

On se prépare un peu psychologiquement à l’après-aventure : on se dit que notre vie va changer, qu’on va passer de l’autre côté. En fait, pas du tout, nous sommes les mêmes qu’avant. Il n’y a absolument rien qui change dans notre quotidien. Eh bien, si une chose peut changer. Avant, mes clients avaient beaucoup de respect, il y avait de la distance et du dévouement. Maintenant, quand j’arrive pour un devis avec des gens que je ne connais pas encore, c’est bras dessus bras dessous, selfies, on parle de manière informelle comme si on faisait partie de la famille. Il y a beaucoup plus de complicité avec les gens au quotidien. C’est le bon côté de l’aventure.

Koh-Lanta a-t-il eu un impact sur le nombre de clients de votre entreprise ?

Il y a beaucoup de distinction entre notre entreprise et Ko-Lanta. Nous n’assimilons jamais les deux. Les gens ont tendance à assimiler mon visage. Je m’appelle Jean Belmonte, j’ai le nom de mon entreprise. Mais pour les gens je suis Jean de Ko-Lanta, c’est mon nouveau nom de famille (rires). Ça apporte quand même de la visibilité, c’est plutôt gratifiant.

Selon vous, parmi les aventuriers encore en lice, qui devrait gagner Ko-Lanta ?

Malheureusement les plus grands favoris sont éliminés les uns après les autres. A mes yeux, les plus méritants sont déjà partis. Il reste encore quelques bons aventuriers, dont David qui m’a émerveillé par l’aventure. Il s’est plongé en profondeur dans lui-même et dans ses capacités. Je vais miser sur lui, c’est une personne qui m’a fait face.

Contenu exclusif qui ne peut être reproduit sans mention Purepeople.com.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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