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exclusion d’un candidat controversé et arrivée d’une magistrate

Saidali Boina Hamissi et la magistrate Pascale Piera.
Le 1er/RN

Le Mahorais Saidali Boina Hamissi avait tenu des propos très polémiques sur les réseaux sociaux, notamment à propos des femmes. De son côté, la nouvelle recrue Pascale Piera a dénoncé une « sauvagerie dans toutes les couches de la société ».

Une semaine. C’est le temps qu’il reste au Rassemblement national d’affiner sa liste pour les élections européennes avant de la présenter en grande pompe le 1er mai lors d’un meeting à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Alors que le parti est en flammes, qui culmine à 31% des intentions de vote lors du dernier roulage Ifop-Fiducial pour Le Figaro , LCI, et Sud Radio, ont déjà dévoilé au fil des semaines leurs choix de personnalités très médiatiques – comme l’essayiste Malika Sorel, le policier Matthieu Valet, ou encore l’ancien patron de Frontex Fabrice Leggeri – ce 24 avril a été marqué par un chassé-croisé.

Premier mouvement : le retrait, selon une information de France Info confirmée à l’AFP, d’une figure mahoraise très controversée, Saidali Boina Hamissi. Qui avait tenu des propos complotistes très polémiques à l’égard des femmes sur les réseaux sociaux, tout en ayant «une admiration pour Poutine» et soutenir « la polygamie ». Lors d’un déplacement dans l’archipel la semaine dernière, Marine Le Pen s’est néanmoins réjouie de cette nomination.

« C’est un signal surtout qui est lancé à Mayotte, pour dire pour la première fois historique, il y a un candidat mahorais qui va entrer », avait salué le chef des députés RN sur Outre-mer 1er. Des déclarations élogieuses qui ne seraient sans doute pas répétées aujourd’hui. Car depuis deux jours, la polémique prenait de l’ampleur. Et l’occasion était trop belle pour la majorité, en difficulté dans les sondages, qui, en pleine campagne électorale, cherchait en vain l’erreur stratégique ou l’erreur de casting d’un RN ultra-favori.

Redémoniser le RN

Sur LCI mardi matin, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a moqué le choix de Saïdali Boina Hamissi qui « a participé à des théories du complot, a tenu des propos extrêmement graves et dangereux à l’encontre des femmes sur la prétendue soumission des femmes par rapport à leurs conjoints ». Une manière de redémoniser le parti nationaliste, qui ambitionne depuis plusieurs années de se « normaliser ». Le lendemain, le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy répondait. En affirmant sur BFMTV « ignorez complètement ces déclarations ». Enquête « a été immédiatement lancé », a indiqué le parlementaire, ouvrant la voie à un probable retrait. «Ces éléments nous étaient cachés. Ces propos sont parfaitement à l’opposé de la ligne de Marine Le Pen, des combats de Jordan Bardella.il a également insisté.

Deuxième mouvement : l’arrivée de l’ancienne magistrate Pascale Piera. Dans une interview avec Valeurs actuelles Ce mercredi, publié en même temps que l’officialisation, par le RN, de son arrivée, celle qui était conseillère municipale de Senlis (Oise) en charge de la sécurité est partie tête baissée. Selon elle, l’institution judiciaire, « face à la montée de la délinquance et à l’impuissance des victimes », « n’a jamais pu compter sur des politiques publiques adaptées ». Elle dit qu’elle a « J’ai trouvé chez Marine Le Pen et Jordan Bardella le même constat et le même courage pour sortir enfin du déni ». Avant de dénoncer le« le wilding (qui) s’est répandu à tous les niveaux de la société ». Le parti n’a pas encore précisé quelle position occuperait Pascale Piera sur sa liste. Il le fera mercredi prochain.

Cammile Bussière

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