Eric Piolle refuse d’armer la police municipale pour ne pas « les exposer à des risques »
Grenoble et son agglomération ont enregistré plusieurs épisodes de violences armées au cours de l’été, qui ont fait un mort et une dizaine de blessés. Un agent municipal a été tué par deux balles dimanche matin.
Interrogé sur BFM TV ce mardi 10 septembre sur les fusillades à Grenoble, Éric Piolle, le maire de la ville, a réaffirmé qu’il ne souhaitait pas armer les policiers municipaux. « La police municipale est là pour la tranquillité publique des habitants. Elle travaille en collaboration avec la police nationale. Nous avons une convention de coopération. Nous organisons des réunions tous les mois dans chaque secteur sur la prévention et la sécurité de la délinquance. »
« En tant qu’employeur, j’estime qu’armer nos policiers municipaux, c’est les exposer à des missions qui ne sont pas les leurs et à des risques que je ne suis pas prêt à prendre pour eux », il a déclaréf. Depuis cet été, Grenoble et son agglomération ont enregistré plusieurs épisodes de violences armées au cours de l’été, qui ont fait un mort et une dizaine de blessés. Un employé municipal a été tué dimanche matin.
Concernant les caméras de vidéosurveillance, Eric Piolle a déclaré qu’il ne pensait toujours pas que « Mettre une caméra derrière chaque citoyen fera avancer les choses ». « Je pense que notre sécurité ne peut pas se faire au détriment de notre liberté. Je pense que nous devons utiliser les outils à notre disposition, mais le premier outil est un outil humain. »
