Entre Gabriel Attal et Gérald Darmanin, la Macronie s’enfonce dans la bataille des chefs
NARRATIF – Alors que son Premier ministre prend la tête des élus de la Renaissance, le président fustige le «spectacle désastreux» des ambitions de son camp.
Emmanuel Macron vient de rentrer du sommet de l’Otan à Washington, ce vendredi matin, où il réunit dans le Salon vert de l’Élysée les dirigeants de son parti, Renaissance. Il y a urgence à réunifier un camp en voie de délitement, alors que la gauche revendique le pouvoir depuis le second tour des législatives anticipées dimanche.
Autour de lui, le chef de l’Etat a convié son Premier ministre, Gabriel Attal, sa prédécesseure, Élisabeth Borne, ses ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Stéphane Séjourné (Affaires étrangères), Aurore Bergé (Egalité entre les femmes et les hommes), le député Sylvain Maillard, ainsi que la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
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Quel délai faut-il fixer pour la constitution du « coalition » entre » Forces républicaines » qu’il a appelé de ses vœux dans sa récente « lettre aux Français » ? Comment manœuvrer en vue de l’élection à la présidence du Palais Bourbon, prévue jeudi, que le président voit comme une » premier vote de clarification » ?…