enquête mal construite sur la bijouterie attaquée, les accusés peuvent-ils être acquittés ?

« Si c’est comme ça, je garderai le silence. Merci, au revoir ! » Karim Sehad, 35 ans, n’a pas mis longtemps à s’habituer à la barre du tribunal correctionnel. Il estime avoir « déjà tout dit » sur les faits lors d’un premier procès en décembre 2023, finalement renvoyé pour une nouvelle expertise ADN. Et il « ne supporte plus que la justice s’attarde sur le passé. Tu n’as qu’à répéter mes propos au lieu de me parler de choses qui datent d’il y a des années… »

L’homme, qui a déjà été trois fois en prison, est rappelé à l’ordre par le président Eric Chalbos. « Vous devrez apprendre à vous contrôler. Il est utile, dans le cadre d’un procès criminel, d’évoquer le passé criminel de l’accusé. » Le procureur général, Gabi Bouyssou, abonde dans le même sens. « Il n’est pas nécessaire de se mettre en colère tout de suite, sinon cela prendra beaucoup de temps. Il faut en parler, tout le monde n’a pas quinze mentions à son palmarès ! »

« Personne ne sait si j’ai pleuré dans ma cellule »

Quelques…