Attention à ne nager nulle part cet été. Selon une récente étude de l’association Eau et Rivières de Bretagne réalisée en 2023, une plage française sur cinq serait régulièrement polluée par des bactéries.
S’appuyant sur les résultats des analyses réalisées par l’ARS, l’association a créé un nouvel indicateur qui permettrait de « mieux évaluer les risques sanitaires » par rapport à celui du ministère de la Santé. Dans cette étude, chacune des 1 854 plages de France et de Corse reçoit une note sur 100 pour la qualité de ses eaux de baignade. Cela permet de le classer en plusieurs catégories : recommandé, à faible risque, déconseillé, à éviter. Le classement complet est à retrouver sur le site www.labelleplage.fr.
En Ille-et-Vilaine, plusieurs plages se démarquent avec une eau de baignade de bonne qualité comme la plage de l’Anse du Guesclin et la plage des Chevrets à Saint-Coulomb, la plage de Port Mer à Cancale ou encore la plage de la Grève de Garel à Minihic-sur-Rance.
Deux plages à éviter en Ille-et-Vilaine
En revanche, une dizaine d’autres spots du département – dont la majorité se situent dans le secteur de Saint-Malo – restent déconseillés à la baignade selon Eau et Rivières. Deux plages d’Ille-et-Vilaine affichent également des résultats particulièrement inquiétants.
A commencer par la plage de La Hoguette située en face du centre de thalassothérapie. Très appréciée des amateurs de kite surf, cette plage a été frappée à plusieurs reprises par des interdictions de baignade en raison de la pollution ces dernières années. En août 2022, la présence d’entérocoques et de bactéries e-coli dans l’eau a empêché toute baignade pendant cinq jours.
L’autre mauvais élève du département est la plage du Môle à Saint-Malo. Avec une note de 65,63/100, elle fait même partie des 50 pires plages de France selon l’indicateur Eaux et Rivières de Bretagne. « Cela nous dit qu’il faut continuer à faire de gros travaux pour améliorer l’assainissement, mais avant de dépenser des centaines de millions d’euros, regardons de près s’il y a d’autres causes et si le « on peut faire quelque chose », Christophe Le Visage, vice-président. -président d’Eau & Rivières, a récemment fait part à Télégramme de la mauvaise qualité de la baignade sur les plages de Bretagne Nord.
