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EN DIRECT – Ukraine : la Russie va restreindre l’accès à 14 sites en raison des bombardements ukrainiens

La région russe de Belgorod va restreindre l’accès à 14 villes proches de la frontière avec l’Ukraine à partir du 23 juillet en raison des bombardements réguliers de l’armée de Kiev, a annoncé mardi son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.
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Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient

ACCORD RÉPUBLIQUE TCHÈQUE – UKRAINE

L’Ukraine et des entreprises d’armement tchèques ont signé des accords pour produire des fusils d’assaut et des munitions sur le territoire ukrainien, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal lors d’une visite à Prague.

« C’est important pour approvisionner notre armée maintenant », a déclaré M. Chmygal, à propos de l’accord avec le groupe Sellier & Bellot qui doit construire « une usine de munitions en Ukraine ». « Le deuxième accord concerne la production en Ukraine de fusils d’assaut par Colt CZ Group », a ajouté le responsable, qui s’exprimait aux côtés du premier ministre tchèque Petr Fiala.

RUSSIE

La région russe de Belgorod va restreindre l’accès à 14 villes proches de la frontière avec l’Ukraine à partir du 23 juillet en raison des bombardements réguliers de l’armée de Kiev, a annoncé mardi son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.

« Nous allons restreindre l’accès à 14 localités où la situation opérationnelle est extrêmement difficile », a-t-il déclaré sur Telegram, jugeant nécessaire de « prendre des mesures de sécurité maximales ». Cette annonce apparaît comme un aveu d’échec pour l’offensive surprise russe ordonnée par Vladimir Poutine début mai, dans la région ukrainienne voisine de Kharkiv, justement pour stopper les frappes sur la région de Belgorod.

RAPPEL DE LA COMMANDE

Une vingtaine d’Etats membres de l’UE ont averti mardi Budapest que le soutien à l’Ukraine devait rester une priorité pour le bloc européen, certains exprimant leur « colère » et leur « déception » après le voyage du Premier ministre hongrois Viktor Orban à Moscou.

Le ton est monté ces derniers jours entre les institutions européennes et la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, assurée depuis le 1er juillet par la Hongrie. Les tensions étaient toujours palpables mardi à Bruxelles, lors d’une réunion des ministres des Finances.

« Le fait que M. Orban soit allé voir (le président russe Vladimir) Poutine à Moscou est une insulte non seulement à l’Ukraine mais à tous les autres 26 Etats membres », a déclaré la ministre suédoise des Finances Elisabeth Svantesson, se disant « en colère » et « très triste ».

« La présidence hongroise a débuté avec un cavalier seul diplomatique que nous avons accueilli avec une grande déception », a déclaré son homologue allemand Christian Lindner. « En Ukraine, c’est la paix et la liberté de toute l’Europe qui sont défendues. La Hongrie doit savoir qui sont ses véritables amis ».

POURQUOI ZELENSKY EST PRÊT À PARLER AVEC MOSCOU

Après avoir longtemps rejeté tout dialogue avec le Kremlin, pourquoi le président ukrainien ouvre-t-il la porte à un sommet de paix avec la Russie ? Explications avec Claire Cambier, envoyée spéciale sur le front ukrainien.

Pourquoi Zelensky est-il enfin prêt à discuter avec Moscou ?Source : Infos TF1

SOMMET DE LA PAIX : MOSCOU PRUDENT

Le Kremlin a indiqué mardi vouloir « comprendre » les propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a ouvert la veille la porte à des discussions avec la Russie en assurant être favorable à la présence de Moscou à un prochain sommet de paix.

« Le premier sommet de la paix n’était pas du tout un sommet de la paix. Il faut donc d’abord comprendre ce qu’il (M. Zelensky) entend par là », a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov dans une interview à la chaîne de télévision Zvezda, diffusée mardi sur Telegram. L’Ukraine a accueilli en juin en Suisse un sommet auquel la Russie n’a pas été invitée.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ouvert pour la première fois la porte à des négociations avec la Russie, déclarant lundi qu’il accueillerait favorablement la présence de Moscou lors d’un prochain sommet de paix.

Un premier sommet sur la paix en Ukraine a été organisé mi-juin en Suisse, avec plusieurs dizaines de pays représentés, mais la Russie n’a pas été invitée et la Chine, alliée de Moscou et poids lourd diplomatique, a décidé de ne pas y participer.

Depuis lors, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il souhaitait présenter une « plan » Pour « une paix juste »après près de deux ans et demi d’une guerre qui a fait des centaines de milliers de victimes tant du côté ukrainien que russe.

« Je me suis fixé comme objectif que d’ici novembre nous ayons un plan entièrement préparé » pour pouvoir organiser le sommet, a-t-il déclaré lundi lors d’une conférence de presse à Kiev.

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Mais pour la première fois, il a également assuré qu’il souhaitait que Moscou soit présent : « Je pense que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet »il a annoncé.

Le président ukrainien n’a pas évoqué la cessation des hostilités, mais la mise en place d' »un plan » sur trois dossiers : la sécurité énergétique de l’Ukraine, dont les infrastructures ont été ravagées par les bombardements russes, la libre navigation en mer Noire, enjeu clé pour les exportations ukrainiennes, et les échanges de prisonniers.


La rédaction de TF1info

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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