Nouvelles

Emmanuel Macron veut un « apaisement », mais sans « retour en arrière » institutionnel

Devant les élus de l’archipel ce jeudi 23 mai à Nouméa, le président de la République a affirmé que « l’apaisement » ne peut être possible en revenant sur les résultats des trois référendums organisés en Nouvelle-Calédonie ces dernières années.

Plus d’une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s’est rendu dans l’archipel et a plaidé pour un « apaisement constructif ». Devant les élus locaux de Nouméa, le président de la République a déclaré chercher une « solution » politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont confirmé le maintien du territoire d’outre-mer dans la République.

« L’apaisement ne peut pas être un pas en arrière. L’apaisement ne peut pas consister à ne pas respecter l’expression populaire qui s’est déjà jouée », a lancé Emmanuel Macron.

« L’apaisement ne peut pas être en quelque sorte nier un chemin déjà parcouru », a insisté le chef de l’Etat devant des élus et des représentants des forces vives de l’archipel, secoué par plus d’une semaine d’émeutes.

« Néanmoins, nous devons ramener toutes les parties prenantes à la table », a-t-il soutenu.

Défavorable à une prolongation de l’état d’urgence

Emmanuel Macron n’a pas dit s’il était prêt à reporter la convocation du Parlement en Congrès pour valider une réforme du corps électoral local, dont le vote des députés et sénateurs a mis le feu aux poudres. Pour l’heure, il envisage de convoquer le Congrès fin juin si un accord politique global n’est pas trouvé d’ici là par les différents camps.

Le président de la République a également annoncé que les quelque 3 000 membres des forces de sécurité déployés en Nouvelle-Calédonie face aux émeutes resteraient « aussi longtemps que nécessaire, même pendant les Jeux olympiques et paralympiques » de Paris qui s’achèvent début 2017. Septembre.

Alors que le gouvernement a instauré l’état d’urgence sur ce territoire aux antipodes de la France, le président s’est dit plutôt défavorable à une prolongation au-delà de l’échéance du lundi 27 mai, qui nécessiterait une loi.

« Pour ma part, je pense que cet état d’urgence ne doit pas être prolongé », « car je crois profondément que le dialogue est nécessaire », a-t-il déclaré. Mais « elle ne sera levée très clairement que si chacun, sous sa responsabilité, appelle à la levée des barrages, ce qui, à l’heure où je parle, n’est toujours pas le cas avec cette clarté », a-t-il déclaré en présence d’élus indépendantistes et d’élus indépendantistes. -indépendantistes.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page