Le chef de l’Etat estime que le résultat des élections législatives ne sera « la faute de personne » mais l’expression de la « responsabilité des Français » dans un podcast publié ce lundi 24 juin.
« Ce n’est pas un pari, c’est une confiance. » Dans un extrait du podcast « Génération do it yourself » diffusé ce lundi 24 juin, Emmanuel Macron revient sur sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale et ainsi convoquer des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet.
Le chef de l’Etat estime que lors des élections européennes, « la colère s’est exprimée ». « Je l’ai entendu, je vous redonne la parole », justifie-t-il.
Selon lui, ces nouvelles élections pour élire une nouvelle Assemblée nationale « ne sont pas de la colère, la question est : ‘qui gouverne ?’, ‘que voulez-vous ?’, dit-il, invitant les électeurs à « regarder les projets ».
« La colère ne peut pas monter en coulisses, d’en bas », ajoute-t-il.
« Ce n’est la faute de personne »
Ainsi, Emmanuel Macron estime que « au soir du second tour », le 7 juillet, « ce ne sera la faute de personne » mais ce sera « la responsabilité des Français ». « Ce n’est pas un pari (que je fais, NDLR), c’est une confiance », ajoute-t-il.
Dans ce podcast dont la version complète sera diffusée ce lundi à 18 heures, le chef de l’État évoque également l’incompréhension de son choix de dissoudre l’Assemblée, notamment au sein de ses propres rangs.
« Le 9 juin, je sais ce que j’ai demandé à mes ministres, à ma majorité, aux députés qui m’accompagnent parfois depuis sept ans, qui ont changé leur vie pour être à mes côtés et je les en remercie, j’ai dit ‘nous avons « revenir », c’est très dur et j’en suis conscient », dit-il.
« Beaucoup m’en veulent, mais je l’ai fait parce qu’il n’y a rien de plus grand et de plus juste dans une démocratie que la confiance dans le peuple », ajoute Emmanuel Macron.
