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Emmanuel Macron parle d’une « nouvelle ère »

Emmanuel Macron a évoqué jeudi 12 septembre une « ère nouvelle » avec un Parlement fragmenté, affirmant « espoir  » que  » Des compromis seront faits « entre les différentes forces politiques dans la formation d’un gouvernement.

 » Nous sommes dans une nouvelle ère avec un Parlement qui représente la France dans sa diversité et qui va nécessiter des compromis. C’est au gouvernement de mener des projets, de voter des lois, mais aussi d’administrer. Le président a ses propres compétences. « , a expliqué le président de la République, lors d’une visite commémorative au Havre aux côtés d’Edouard Philippe.

Interrogé sur son rôle dans cette période inédite, notamment à l’égard du Premier ministre Michel Barnier, le chef de l’État a déclaré : « Je joue le rôle que j’ai toujours joué, en étant au contact de nos compatriotes.. »

 » Après, c’est dans la durée, dans la pratique, que les choses se feront naturellement. Mais j’espère aussi que des compromis seront tissés pour le pays parce que c’est ce dont nous avons besoin.  » a-t-il ajouté.

Pour une réflexion sur la représentation proportionnelle

Emmanuel Macron s’est toutefois refusé à commenter sa relation avec Michel Barnier, membre des Républicains qu’il a nommé à Matignon, affirmant qu’il était resté fidèle à la même « ligne » depuis sept ans avec le chef du gouvernement. C’est ainsi que fonctionnent bien les institutions et que la France peut être bien présidée et bien gouvernée.  » s’est-il justifié.

 » Nous travaillons dans l’intimité et la confiance, mais nous ne révélons pas les choses à tout le monde à l’extérieur.  » continua-t-il. «  Il travaille, il écoute, il consulte et il construira « , a-t-il déclaré à propos de Michel Barnier, qui a entamé une série de consultations avec les différents partis politiques représentés au Parlement, notamment en se rendant jeudi aux journées parlementaires des Républicains en Haute-Savoie.

Le chef de l’Etat a enfin montré des signes d’ouverture sur la question du changement du mode de scrutin, alors que plusieurs familles politiques, comme le Rassemblement national ou au sein du Nouveau Front populaire, réclament la mise en place d’une représentation proportionnelle aux législatives.

«  Je pense que c’est un sujet institutionnel qui existe, qui n’est pas nouveau. Et je suis favorable à ce qu’on aborde la question en demandant d’abord aux experts d’expliquer ce que cela signifie, où cela irait, quel en serait le contour possible, pour que les partis politiques puissent s’exprimer là-dessus.  » a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat s’exprimait après un bain de foule venu du Havre, où son ancien Premier ministre Edouard Philippe est maire, pour commémorer la libération de la ville du joug nazi en septembre 1944, il y a 80 ans.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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