Elle était au restaurant : Une influenceuse assassinée à cause d’une photo postée sur ses réseaux
Un cliché apparemment anodin.
Influenceur, un métier dangereux ? La tragédie survenue à Landy Párraga le 28 avril semble le prouver.
La jeune femme a signé son arrêt de mort à cause d’une photo postée sur ces réseaux sociaux.
Un cliché en apparence anodin : un ceviche de poulpe dans une assiette (un repas typique en Equateur), qui révélait sa localisation à ses futurs assassins. Vingt minutes seulement après la publication de son article, deux hommes armés ont fait irruption dans le restaurant d’un centre commercial de Quevedo où elle était assise et lui ont tiré dessus.
L’ancienne finaliste de Miss Équateur, suivie par 174 000 abonnés sur Instagram, a été abattue à plusieurs reprises, rapporte le média en ligne Primicias. L’influenceuse de 23 ans est décédée plus tard à l’hôpital des suites de ses blessures.
Pour les médias équatoriens, le mobile de l’assassinat de la star du réseau n’est pas gratuit. Elle aurait été tuée pour avoir eu une relation extraconjugale avec le célèbre baron de la drogue Leandro Norero, connu sous le nom de « El Patron », décédé en détention il y a 18 mois.
Des photos du trafiquant de drogue aux côtés de la reine de beauté auraient été retrouvées sur son téléphone portable.
« Si ma femme découvre quelque chose sur elle, je suis foutu »
Le problème est que Leandro Norero était marié. Les médias équatoriens imaginent donc que sa veuve aurait pu commanditer son assassinat. « Si ma femme découvre quelque chose sur elle, je suis foutu », aurait déclaré Leandro Norero à un complice à propos de sa maîtresse.
Le nom de Landy Párraga est également apparu dans des enquêtes pour corruption impliquant des fonctionnaires de la justice dans le crime organisé.
Selon le journal équatorien El Comercio, la police soupçonne la jeune femme d’avoir blanchi de l’argent au profit du baron de la drogue.
L’influenceuse possède une marque de vêtements de sport et une entreprise d’importation de marchandises qui, selon les enquêteurs, auraient pu servir de couverture à certaines des activités illégales de son amant.
Les enquêteurs équatoriens ont réussi à démanteler un réseau dans lequel juges et policiers équatoriens fermaient les yeux sur ce trafic en échange d’argent.
Et la veuve de Leandro Norero faisait, semble-t-il, partie de la liste des corrupteurs…