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Vives condamnations après l’agression d’un député européen « grièvement blessé »

Matthias Ecke, député européen allemand du parti social-démocrate, a été agressé alors qu’il posait des affiches électorales. « La démocratie est menacée par ce genre d’actes », a réagi le chancelier allemand Olaf Scholz.

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L'eurodéputé allemand Matthias Ecke, le 24 juin 2023, alors qu'il assiste à la conférence du parti social-démocrate SPD de Saxe à Chemnitz, en Allemagne de l'est.  (HEIKO REBSCH / DPA)

Un député européen allemand du parti social-démocrate (SPD) au pouvoir a été agressé et grièvement blessé alors qu’il posait des affiches électorales, vendredi 3 mai. Cette attaque a été fermement condamnée par l’ensemble de la classe politique, préoccupée par la montée des violences contre les élus.. « La démocratie est menacée par ce genre d’actes », a notamment réagi le chancelier allemand Olaf Scholz. Il a souhaité à Matthias Ecke, membre de son parti, « faire face à ce qui est entré dans sa vie comme une horreur ».

L’attentat subi vendredi soir à Dresde, dans l’Est de l’Allemagne, par cet eurodéputé, également tête de liste du SPD dans la région de Saxe pour les élections européennes de juin, n’est pas la première visant ce dernier mois des représentants politiques allemands. Selon la police régionale, l’élu de 41 ans était « frappé » par quatre inconnus alors qu’ils posaient des affiches de campagne pour le parti du chancelier Olaf Scholz. Il était « Gravement blessé et nécessite une intervention chirurgicale »a détaillé la fédération SPD de Saxe.

« Une grave atteinte à la démocratie »

La police ajoute qu’avant cette agression, un homme de 28 ans qui posait des affiches pour le parti des Verts, dans la même rue, avait également été frappé. « à coups de poing et de pied ». Les enquêteurs affirment soupçonner le même groupe d’agresseurs, notamment parce que « correspond à la description » suspects. L’enquête a été confiée aux services de protection de l’État, ce qui signifie que la police enquête sur la possibilité de violences à motivation politique.

« Si une attaque à motivation politique (…) est confirmée à quelques semaines des élections européennes, cet acte de violence grave constitue également une atteinte grave à la démocratie », a réagi la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser dans un communiqué. Considérant qu’il s’agit d’un « nouvelle dimension de la violence antidémocratique »le ministre invoque la responsabilité de « des extrémistes et des populistes, qui alimentent un climat de violence croissante par des attaques verbales totalement disproportionnées ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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