Elections législatives 2024 en Haute-Garonne : à Toulouse, ce candidat qui n’a obtenu aucune voix
Au premier tour des législatives, Paul Cazals a obtenu 0%. Le candidat NPA-Révolutionnaires dans la 4e circonscription de la Haute-Garonne n’a pas pu imprimer ses bulletins de vote, faute d’argent.
Il est le seul candidat à n’avoir récolté aucune voix à Toulouse. Et pourtant, ce n’est pas une surprise. Paul Cazals était candidat dans la 4e circonscription de Haute-Garonne, la seule entièrement toulousaine. L’homme de 27 ans investi par le NPA-Révolutionnaires (parti né de la scission avec le NPA, soutenant le Nouveau Front populaire) s’est désisté quelques jours avant le scrutin. Ses bulletins n’ont été ni imprimés ni mis en ligne. Impossible donc de voter pour lui. Il manquait d’argent.
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« Nous n’avons pas eu la possibilité d’imprimer les bulletins, le délai était trop court. Nous nous sommes inscrits en préfecture. Malheureusement, l’impression était trop chère. Un peu moins de 3 000 euros. Ce n’est pas le seul endroit en France où nous avons dû faire ce choix », explique Nathanaëlle Loubet-Sruh, membre de la direction du NPA-Révolutionnaires et candidate dans la 9e circonscription (0,58%).
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Une chance en 2027 ?
Paul Cazals a appelé à voter pour le candidat de Lutte Ouvrière, Patrick Marcireau.
Il reste néanmoins actif. Le chômeur toulousain distribue des tracts en faveur de Nathanaëlle Loubet-Sruh.
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C’est la première fois que le « candidat fantôme » du 4e se présente aux élections. « C’est toujours un peu compliqué pour nous de trouver des candidats. Leur candidature aura probablement un impact sur leur vie professionnelle. Défendre les droits des salariés n’est pas quelque chose qui plaît beaucoup aux employeurs. Ce sont les limites de la démocratie sur la vie privée des gens », assure le membre de la direction du NPA-Révolutionnaires. En 2027, Paul Cazals pourra retenter sa chance. Enfin, tenter sa chance…
