Élection présidentielle américaine 2024 : Trump et Harris au coude à coude dans des sondages extrêmement serrés, l’élection pourrait se jouer dans les dernières minutes
Au niveau national et dans les sept Etats clés, les scrutins sont très serrés.
A une semaine du scrutin, plusieurs médias américains sont unanimes : l’élection présidentielle de 2024 pourrait bien être la plus serrée de l’histoire contemporaine du pays.
L’entrée en lice de Kamala Harris avait dopé les intentions de vote en faveur du camp démocrate, mais son avance s’érode depuis la mi-octobre, principalement dans les sondages nationaux. Ce mardi 29 octobre, les sondages du New York Times révèlent que l’actuel vice-président devance Donald Trump de « moins d’un point de pourcentage ». « Sa plus faible progression depuis la mi-août », indique le quotidien new-yorkais.
« Au niveau national, Harris a désormais son avance la plus étroite depuis la convention démocrate » ; souligne Nate Cohn, l’analyste politique en chef du média.
Il ajoute : « La plupart des grands sondages nationaux ont montré un changement en faveur de Trump depuis leurs sondages précédents. L’ampleur de ses gains ne doit pas être surestimée – nous parlons d’un point ou deux – mais cela a néanmoins été suffisant pour rendre la course plus forte. ou moins vraiment lié, quel que soit l’avantage qu’Harris aurait pu avoir, il a disparu.
États clés
Dans les sept États clés susceptibles de déterminer l’issue de cette élection (Nevada, Pennsylvanie, Wisconsin, Caroline du Nord, Michigan, Géorgie et Arizona), les deux candidats sont au coude à coude, les sondages étant si serrés qu’aucun des deux n’a d’avance significative. .
Donald Trump semble toujours en position favorable en Caroline du Nord, en Géorgie et en Arizona. Ces deux derniers Etats sont « des bascules historiquement très favorables aux Républicains que Joe Biden leur a retirées en 2020 », rappelle Le Monde. L’issue de la course est beaucoup plus incertaine dans d’autres États, même si Harris semble légèrement en avance dans le Michigan et le Wisconsin.
Il faut cependant rester prudent avec les enquêtes car les moyennes comportent toujours une marge d’erreur. En 2016, ils ont par exemple sous-estimé Donald Trump, pourtant élu quelques mois plus tard. En 2012, ils étaient contre Barack Obama, ce qui n’a pas empêché le démocrate de briguer un second mandat à la tête des Etats-Unis.