Edouard Philippe et Rachida Dati poussent pour une coalition avec LR…
Rachida Dati « appelle la droite républicaine à soutenir une coalition »
La ministre de la Culture, qui a quitté les rangs LR il y a quelques mois pour rejoindre le gouvernement, fait partie de ces personnalités qui veulent réunir les deux forces. « Une majorité de Français s’est mobilisée au premier tour contre l’extrême gauche, et au second tour contre l’extrême droite. Donc, avec le soutien de la majorité des Français, il y a une voie pour les Républicains de tous bords », estime-t-elle dans une interview pour Le Parisien.
Rachida Dati revient sur le « pacte législatif » proposé par Laurent Wauquiez. « L’essentiel est de soutenir ce gouvernement de coalition », insiste-t-elle, que LR y participe ou non. « Nos électeurs ne nous pardonneraient pas d’avoir refusé la main tendue par le président de la République, alors qu’il s’agit d’éviter le chaos dans le pays », prône la ministre, selon qui les dissensions à gauche sur le nom d’un Premier ministre « prouvent leur impréparation à gouverner le pays ».
Vers un accord Macronie-LR ?
Du côté des macronistes, l’heure est à un accord avec la droite pour supplanter le NFP. Édouard Philippe a appelé à un « accord technique » avec Les Républicains (LR). Plusieurs personnalités de LR ont demandé la nomination d’un Premier ministre issu de leur parti. Le nouveau président du groupe, Laurent Wauquiez, a évoqué un « pacte législatif », sans participation au gouvernement. JDDFrançois Bayrou a déclaré ne pas croire « au succès » de la « stratégie » présidentielle de temporisation : c’est à Emmanuel Macron de nommer le chef du gouvernement, et non aux « combinaisons partisanes ».
Olivier Faure revient sur la date butoir du « 18 juillet »
« J’ai dit que j’étais prêt à exercer cette fonction (de Premier ministre) dans le dialogue et le respect de mes partenaires mais (…) j’ai déjà proposé d’autres noms », a déclaré Olivier Faure dans un communiqué. Parisien« Autour du 18 juillet, on aurait dû trouver un candidat », explique le leader du PS, en référence à la date de la réunion de la nouvelle Assemblée et de l’élection de son nouveau président.
Marine Tondelier explique Huguette Bello
Du côté des Verts, Marine Tondelier a expliqué dimanche sur France Inter que son parti avait accueilli l’hypothèse Bello « avec beaucoup de bienveillance » et « d’enthousiasme ». Les Verts souhaitaient néanmoins pouvoir la rencontrer « pour pouvoir défendre sa candidature ».
« Le problème que j’ai eu avec le PS, c’est qu’ils n’ont mis qu’un seul nom sur la table, Olivier Faure, dont je pense beaucoup de bien sur beaucoup d’aspects. (…) Les Insoumis, d’une certaine manière, avaient fait plus de pas dans la discussion » et « les autres doivent maintenant faire d’autres pas », a ajouté le secrétaire national des Ecologistes.
Fabien Roussel convoque une réunion des dirigeants du NFP
Etat d’urgence au PFN ? Après le rejet de la candidature d’Huguette Bello à Matignon par le PS, les partis de gauche doivent s’entendre sur un nom. Le chef du PCF, Fabien Roussel, veut rencontrer ses homologues au plus vite pour tout remettre sur la table.
Antoine Léaument, député et guide culinaire
Des internautes ont trouvé sur Google des avis publiés par Antoine Léaument, député LFI, sur plusieurs restaurants. L’un de ces avis, publié il y a deux ans, concerne un restaurant tunisien situé à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans lequel le député a été de nouveau photographié lors de la campagne pour les élections européennes. Il a d’ailleurs confirmé, en réponse aux tweets, qu’il s’agissait de « l’un de ses restaurants préférés ».
Coordination LFI réunie
Manuel Bompard a appelé les dirigeants insoumis à « analyser la signification des blocages constants du Parti socialiste contre toute autre candidature que celle de son premier secrétaire, Olivier Faure ».
Clémence Guetté déplore le blocage du PS
« C’est une dirigeante politique exceptionnelle », a insisté dimanche matin sur France Inter la députée LFI Clémence Guetté à propos d’Huguette Bello, soulignant qu’elle « avait prouvé qu’elle savait diriger un exécutif » et qu’elle « avait une vie de combat et de militantisme derrière elle ».
« On attendait de comprendre quels arguments politiques » le PS « opposait à la candidature d’Huguette Bello, on n’en a pas eu », a déploré dimanche Clémence Guetté. « On va continuer à se parler, c’est évident », a-t-elle assuré. « C’est normal que ces discussions soient exigeantes et ne se fassent pas en une minute », a-t-elle ajouté.
La présidente de la région Réunion, Huguette Bello, a annoncé dimanche qu’elle « refusait immédiatement l’offre » de devenir Première ministre au nom du Nouveau Front populaire (NFP), faute d’accord entre les partenaires de gauche. Dans un communiqué, elle a dit « reconnaître » que sa candidature « ne fait pas l’objet d’un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front populaire, et notamment qu’elle n’est pas soutenue par le Parti socialiste ». « Dans ces conditions et soucieuse d’un accord rapide au sein du NFP, j’ai décidé de décliner sans plus attendre l’offre qui m’a été faite », a-t-elle ajouté.
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… consacré à l’actualité politique, une semaine après la deuxième des législatives anticipées qui ont vu le Nouveau Front Populaire arriver en tête. Mais les différents partis de gauche ne s’accordent toujours pas sur un nom à proposer, alors que les groupes à l’Assemblée se constituent. Restez connectés avec nous pour ne rien rater des réactions et des tractations pour la course à Matignon.