Donald Trump considère les tarifs douaniers comme « terribles » pour attirer les entreprises
S’estimant « très bon en mathématiques », le candidat républicain à la Maison Blanche a détaillé mardi son programme pour attirer les entreprises aux Etats-Unis devant l’Economic Club de Chicago.
Donald Trump a déclaré mardi qu’il envisageait des droits de douane « terrible » Pour « ramener » entreprises aux Etats-Unis, en cas de victoire le 5 novembre.
« À mes yeux, les droits de douane sont la plus belle expression du dictionnaire »» a lancé le candidat républicain à la Maison Blanche lors d’un entretien devant l’Economic Club of Chicago.
« Très bon en mathématiques »
L’ancien président républicain, qui a placé son mandat sous le signe de « L’Amérique d’abord »engagé à « faire revenir les entreprises » au sein de la première puissance économique mondiale.
Pour ce faire, le milliardaire a promis de réduire « encore plus » taxes pour les entreprises fabriquant leurs produits aux États-Unis.
A l’inverse, d’autres paieront des droits de douane. « étudiants »a-t-il indiqué.
« Plus les droits de douane sont élevés, plus l’entreprise a de chances de s’implanter aux Etats-Unis »a justifié le candidat, estimant qu’il était « très bon en mathématiques ».
Il a écarté le risque de hausse des prix pour les consommateurs américains. « Une autre théorie est que les droits de douane sont si élevés, si terribles, si odieux, que (les fabricants) vont venir immédiatement. »» déclara le Républicain.
Imitation d’Emmanuel Macron
Selon Donald Trump, les États-Unis sont en train d’être « entuber » économiquement et particulièrement par certains de leurs plus proches alliés, comme l’Union européenne et le Japon.
Lors de cet entretien, animé par le rédacteur en chef de Bloomberg, le candidat républicain s’est également livré à plusieurs imitations de dirigeants, dont celle d’Emmanuel Macron.
Adoptant un faux accent français, il a raconté une conversation qu’il affirme avoir eue avec le président français sur une question de taxes douanières, un sketch qu’il reproduit souvent lors de ses meetings de campagne.