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Dominique Pelicot hors d’état de témoigner, une « suspension » envisagée

Procès du viol de Mazan : Dominique Pelicot non en mesure de témoigner, une « suspension » envisagée (Croquis du procès, Dominique Pelicot à droite)
BENOIT PEYRUCQ / AFP Procès du viol de Mazan : Dominique Pelicot non en mesure de témoigner, une « suspension » envisagée (Croquis du procès, Dominique Pelicot à droite)

BENOIT PEYRUCQ / AFP

Procès du viol de Mazan : Dominique Pelicot non en mesure de témoigner, une « suspension » envisagée (Croquis du procès, Dominique Pelicot à droite)

JUSTICE – Le procès du viol de Mazan retardé ? Dominique Pelicot, le principal accusé qui devait s’exprimer pour la première fois ce mardi 10 septembre dans l’après-midi, est toujours malade et ne pourra donc pas être entendu comme prévu, a annoncé le président du tribunal correctionnel du Vaucluse, Roger Arata.

Il a ajouté qu’avec l’accord des parties civiles, il envisageait donc une « suspension du procès » ce qui pourrait durer plusieurs jours, jusqu’à ce que sa santé s’améliore.

« Mme Pelicot, comme ses enfants, ne souhaite pas témoigner sans sa présence. »a confirmé l’un de leurs avocats, Me Stéphane Babonneau : « Il est absolument nécessaire que M. Pelicot soit pris en charge médicalement et qu’il puisse assister à l’audience ».

 » Soins d’urgence »

Cette décision de suspension pourrait être prise au plus tôt mardi après-midi, le temps que la « rapport médical de retour » Au tribunal, a déclaré Roger Arata.

« Des prélèvements ont été effectués hier pour analyse. Le personnel médical n’a pas les résultats. M. Pelicot souffre toujours. Je recevrai des soins d’urgence dans la journée. »a-t-il expliqué à l’ouverture de la septième journée d’audiences dans ce procès hors du commun.

Dominique Pelicot s’était déjà absenté lundi en raison de douleurs intestinales et n’avait donc pas pu assister à l’audience au cours de laquelle plusieurs experts psychologues et psychiatres ont analysé sa personnalité et ses attirances sexuelles.

Fichier Tentacule

Après cette annonce du président du tribunal correctionnel de Vaucluse, composé de cinq magistrats professionnels, l’audience s’est poursuivie mardi matin avec le témoignage de Stéphan Gal, le deuxième directeur d’enquête de cette affaire tentaculaire.

Ce dernier compte 51 accusés au total, Dominique Pelicot et 50 autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, qu’il avait recrutés sur internet pour venir violer sa femme, principalement à leur domicile de Mazan (Vaucluse) pendant dix ans, de 2011 à 2020.

Le premier directeur de l’enquête, Jérémie Bosse Platière, a été interrogé mercredi, au troisième jour du procès.

Ce devrait ensuite être le tour de l’expert informatique, qui avait été chargé de fouiller les ordinateurs, disques durs, téléphones et autres clés USB du principal accusé, dans lesquels avaient été retrouvés des milliers de photos et vidéos des viols de Gisèle Pelicot.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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