Nouvelles

Disparition d’Émile : les chiens de la gendarmerie du Lot sur la piste des ossements du petit garçon au Haut-Vernet

l’essentiel
Samedi soir, des ossements, dont le crâne du petit Émile, disparu depuis juillet dernier, ont été retrouvés, à un kilomètre du Haut-Vernet. Trois équipes cynophiles du CNICG (Centre national de dressage de chiens policiers) de Gramat sont sur place.

Une issue tragique. Samedi soir, des ossements, dont le crâne du petit Émile, ont été retrouvés. Ces derniers ont été découverts par un randonneur à proximité du hameau du Haut-Vernet. Le petit garçon, âgé de deux ans, était porté disparu depuis juillet dernier.

Lire aussi :
DIRECT. Disparition d’Emile : le procureur de la République d’Aix-en-Provence fera le point sur l’enquête ce mardi à 18 heures

Les enquêteurs recherchent de nouveaux éléments, notamment d’autres ossements appartenant à l’enfant. Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains du CNICG (Centre national de dressage de chiens de la gendarmerie) de Gramat sont sur place. « Comme à chaque fois qu’il y a des pistes froides, nous envoyons des équipes de chiens. Les chiens sont capables de repérer des restes humains enterrés. Ou au contraire de fermer les portes : c’est-à-dire garantir qu’il n’y a rien dans cette zone », explique le colonel Pascal Ségui, commandant du centre. Les équipes de la Gramatoise ont été engagées « car des ossements ont déjà été retrouvés sur place » , relançant l’enquête après neuf mois sans nouvelles pistes.

Des chiens fiables à « 99,9 % »

Les chiens lotois, de différentes races comme les Malinois ou les staffs, ont été acheminés vers le Haut-Vernet dans la journée de samedi. Dans un premier temps, deux équipes ont été dépêchées sur place. Ce mardi matin, un tiers a été mobilisé en renfort. Une quinzaine d’animaux, accompagnés de leurs maîtres, se succèdent. « Les chiens ont une capacité de travail limitée, ils travaillent à tour de rôle autant que possible dans la journée », poursuit le colonel. D’autant que ces recherches s’étaleront sur une durée plus ou moins longue.

« Nos chiens sont dressés à la recherche de matériel, ils sont spécialisés dans la recherche de restes humains. Ils ont été formés pour cette spécificité. Ils sont capables de retrouver des ossements enterrés », décrit le commandant du centre. En effet, des odeurs, notamment des gaz, se dégagent de toute décomposition. Pour être efficaces, les duos chien/maître se déplacent dans une zone. « Ils ont l’habitude d’arpenter tous types de lieux. Ils travaillent avec des corridors, selon les secteurs. Quand ils ont traité un secteur de manière scientifique, on peut garantir à 99,9% qu’il n’y a rien. Ou alors, au contraire, le les chiens trouveront quelque chose », affirme le colonel Ségui. La découverte de nouveaux ossements dans l’appartement du petit Émile pourrait faire la lumière sur toute cette affaire. Les premiers restes retrouvés ont été envoyés à l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), à Paris, pour L’objectif est de comprendre ce qui s’est passé : chute accidentelle ou piste criminelle ?

Lire aussi :
CAS. Décès du petit Émile : accident, homicide, meurtre ? Après la découverte des ossements, quelles pistes restent-ils aux enquêteurs ?

Envoyer des équipes cynophiles à ce type d’enquête judiciaire est tout à fait classique. Rappelons que ce sont deux chiens, dressés à Gramat, qui ont permis de retrouver le corps de la petite Maëlys abandonnée par Nordahl Lelandais dans un ravin isolé au-dessus de Saint-Franc en Savoie. En février 2022, dix chiens du CNICG ont également fouillé les environs de la ferme de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, à la recherche du corps de Delphine Jubillar. « Il faut un délai d’un mois avant que les chiens puissent être engagés. S’il y a vraiment besoin qu’ils soient engagés avant, c’est possible mais il faut des conditions techniques pour qu’ils puissent renifler. Nous pouvons le faire aussi. « En avril, des chiens ont été mobilisés à Marseille pour rechercher les corps ensevelis sous les décombres après l’effondrement de deux immeubles », conclut le colonel Pascal Ségui. Les chiens lotois resteront mobilisés dans le Haut-Vernet aussi longtemps que les enquêteurs judiciaires sur place l’estimeront nécessaire.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page