Deux supporters du FC Lorient ont été maintenus en détention provisoire par le tribunal correctionnel vendredi dans l’attente de leur jugement début novembre pour des violences et des actes de vandalisme commis en marge de deux matches disputés par leur équipe en Ligue 2.
Les deux suspects, un leader des « Hackers Ultras » de 33 ans et un autre membre de 29 ans, ont été placés en détention provisoire jeudi soir. Ils devaient être jugés vendredi en comparution immédiate mais ont demandé davantage de temps pour préparer leur défense. Le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur de la République, a ordonné leur maintien en détention provisoire dans l’attente de leur comparution, prévue vendredi 8 novembre.
Les deux supporters lorientais ont été interpellés mercredi, dans le cadre d’une enquête liée à des incidents commis en marge du match Lorient-Ajaccio, dans la nuit du 27 au 28 septembre. Mais l’un d’eux serait également accusé de violences commises lors de Lorient-Grenoble, qui s’est tenu le 24 août.
Dégâts et heurts entre supporters
Avant Lorient-Grenoble, « des individus vêtus de noir et agissant avec des visages cachés » a attaqué deux camions de régie de télévision stationnés à proximité du stade du Moustoir, avec « jets de peinture et autres dégâts »selon le procureur de Lorient, Stéphane Kellenberger. Avant de prendre la fuite, ils ont endommagé du matériel audiovisuel et déclenché des fumigènes, au détriment d’un prestataire de la chaîne beIN Sports qui diffusait le match.
Les « Merlus Ultras » entendaient protester contre la programmation de la plupart des matches de Ligue 2 le vendredi soir pour les besoins de la chaîne TV du Championnat, beIN Sports. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2024, en marge de Lorient-Ajaccio, un groupe similaire s’est rassemblé à proximité du stade, avant « Deux séries d’échauffourées au centre-ville de Lorient » entre les « Hackers Ultras », supporters du club breton, et supporters d’Ajaccio.
