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des vêtements retrouvés, la cause de sa mort demeure inexpliquée

Les gendarmes sécurisent le périmètre autour du Haut-Vernet, trois jours après la découverte des ossements d'Emile, disparu à l'âge de 2 ans et demi, le 2 avril 2024.

Trois jours après la découverte des ossements d’Emile Soleil, un garçon de 2 ans et demi disparu en juillet 2023 au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a expliqué mardi 2 avril, lors d’une conférence de presse, que leur analyse n’avait pas permis de déterminer les causes du décès de l’enfant. C’est la première fois que M. Blachon s’exprime depuis qu’il a reçu le dossier le 18 juillet 2023.

Les fouilles lancées dimanche après la macabre découverte ont cependant permis de retrouver « certains vêtements portés » le petit garçon le jour de sa disparition, soit un t-shirt, des chaussures et un pantalon. Ces effets n’ont pas été retrouvés au même endroit mais « éparpillés sur dix mètres »a expliqué le procureur, « environ 150 mètres » d’où le crâne a été retiré. « Cet endroit où le cadavre a été découvert est accessible à pied depuis le bas du village en vingt-cinq minutes à pied environ »dit le procureur.

Bien qu’aucun autre ossement ou objet n’ait été retrouvé, M. Blachon a déclaré qu’il n’était pas possible de savoir si la dépouille d’Émile Soleil avait été déplacée. « A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas dire si le corps d’Emile se trouvait déjà dans la zone de recherche » au moment des fouilles qui ont immédiatement suivi sa disparition cet été, selon M. Blachon. Ce dernier a rappelé que, si la zone avait été arpentée par des fouilles citoyennes, des équipes de recherche et des chiens, le terrain est escarpé et couvert d’une végétation épaisse en été. Les conditions météorologiques et les températures pourraient « a altéré l’efficacité du suivi des chiens »il a dit.

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« Aucune hypothèse ne peut être privilégiée »

Les premières analyses des ossements retrouvés permettent d’affirmer, toujours selon le procureur, que le crâne de l’enfant présenté « petites fractures et fissures post-mortem »et portait « morsures causées par un ou plusieurs animaux ». D’autre part, « aucun traumatisme ante mortem n’a été observé » Et « l’aspect des ossements et des dépôts permet d’affirmer qu’ils n’ont pas été enterrés », a-t-il encore précisé. Ces analyses ne permettent pas à elles seules de déterminer la cause du décès d’Emile, l’enquête se poursuit et « les fouilles ne sont pas terminées »dit le procureur. « Entre la chute, l’homicide et le meurtre, aucune hypothèse ne peut être privilégiée plus qu’une autre. »

Les événements se sont accélérés ces derniers jours, avec la découverte du crâne de l’enfant par un randonneur samedi, deux jours seulement après la « situation » – sorte de reconstitution des faits – organisée dans le Haut-Vernet, un minuscule hameau de vingt-cinq habitants. Le procureur d’Aix-en-Provence a précisé qu’aucun lien objectif ne pouvait être établi entre les deux événements.

Une centaine de gendarmes, dont des dizaines d’enquêteurs, parmi lesquels des anthropologues et des équipes cynophiles aidés de chiens spécialisés dans la détection des restes humains, poursuivront les recherches pour expliquer la mort de l’enfant. Le 8 juillet 2023, jour de sa disparition, le petit garçon venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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