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«J’ai reçu beaucoup de témoignages avec des noms connus dans le monde de la santé»

Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP), à l’hôpital Saint-Antoine de Paris, le 10 novembre 2020.
ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

L’infectiologue Karine Lacombe a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement moral et sexuel ». Depuis qu’elle a pris la parole, les témoignages sur les violences sexistes et sexuelles dans les hôpitaux se multiplient, assure-t-elle au Figaro.

Elle semble avoir ouvert la boîte de Pandore. Dans une enquête sur Paris-MatchMercredi, la cheffe du service hospitalier des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine (Paris), Karine Lacombe, a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et morale ». Elle espère ainsi libérer la voix des femmes. Cela ne s’est pas fait attendre : depuis 48 heures, sa boîte mail se remplit et ses messages téléphoniques se multiplient.

« J’ai reçu beaucoup de témoignages, aussi bien par email que sur mon téléphone. Ils contiennent des noms particuliers, ceux de personnes très connues du monde hospitalier.assure le chef du département à Figaro ce samedi. Pour l’infectiologue, cet afflux de témoignages s’explique en partie par les années de silence subies par les femmes : « Ils avaient besoin de voir quelqu’un qui leur montrerait le chemin à suivre. »

« Ils ne seront pas seuls devant le juge »

« De nombreux messages font référence à des actes d’agressions sexuelles et de viols », déplore l’infectiologue. Et d’ajouter : « Bien…

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Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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