Des pépins à répétition, Rémy Cabella explique ses récents déboires après LOSC – OM
Face à son ancien club, l’Olympique de Marseille, Rémy Cabella a brillé en faisant trembler les filets. De retour dans le onze de départ, il savoure et explique ses déboires passés avec le LOSC.
Frustré de ne pas pouvoir saisir sa chance à Brest, où Ivan Cavaleiro avait été préféré, Rémy Cabella (34 ans) n’a pas pu se contenter d’une poignée de minutes lors du Derby du Nord. C’est donc avec détermination qu’il s’est mis à l’entraînement tout au long de la semaine afin de tenter de concourir pour une place de titulaire : « J’en ai l’expérience aujourd’hui et je n’ai jamais abandonné de ma vie. C’est vrai que c’était compliqué. Je n’ai pas joué, j’ai joué beaucoup moins. Il faut savoir qu’à Brest, je n’étais pas du tout content de ne pas revenir, mais je savais que je devais me battre pour ma place. J’ai travaillé, j’ai continué. Le coach m’a donné quelques minutes contre Lens, ce n’était pas grand-chose mais je les ai prises. Je n’ai pas abandonné et cette semaine j’ai tout donné pour pouvoir jouer ce matchconfie le numéro 10 du LOSC. J’avais envie de jouer, j’étais là, présent. Il m’a fait confiance et c’était à moi de lui rendre la pareille sur le terrain. Le plus important est ce que nous montrons sur le rectangle vert. Je lui ai redonné confiance et il sait qu’il peut compter sur moi jusqu’à la fin de la saison.dit-il en zone mixte.
En difficulté en début de saison, Rémy Cabella a continué d’être ralenti dans sa progression en cette première année 2024. Des moments compliqués sur lesquels il est revenu à juste titre, expliquant avoir été contraint de modifier certaines habitudes : « Cette année, je n’ai pas été épargné par les blessures. J’ai eu deux déchirures aux ischio-jambiers et une déchirure au mollet qui se sont réunies. C’était compliqué, mais en discutant avec le staff médical et avec la performance, on a pu trouver la solution pour me gérer. C’est vrai que je n’ai plus 20 ans. Il faut savoir gérer et on essaie de trouver les bons moyens. Aujourd’hui je prends ce qu’il est bon de prendre et je me bats sur le terrain. Je me donne à 1000%. »
Un mot qui touche
Entre deux questions, et alors qu’il évoquait les difficultés physiques, son visage s’éclaira lorsqu’il évoqua un peu d’attention de la part du staff technique. Ce dernier a pris l’habitude, de temps en temps, d’écrire un petit mot sur chaque maillot, celui-ci visant à correspondre à la personne qui s’apprête à le porter. Pour Cabella, ce terme n’était autre que « compétitivité » : « Nous avions tous un petit mot différent qui nous correspondait. Ils savent que je suis un compétiteur, que je n’abandonne pas, que je donnerai tout, qu’il reste 10 secondes ou juste une seconde, je donne toujours tout jusqu’au bout et ce genre de chose est sympa. »confie celui qui n’a marqué que deux fois en Ligue 1 cette saison (en 1 139 minutes).