Des dizaines de ratons laveurs entourent sa maison, elle finit par appeler la police
Aux États-Unis, une femme a appelé les secours le 3 octobre lorsque près de 100 ratons laveurs affamés ont encerclé sa maison, selon les autorités locales. Le propriétaire des lieux nourrissait les rongeurs depuis 35 ans.
Un quotidien qui a viré au cauchemar. La paisible ville de Poulsbo, située dans l’État de Washington, au nord-ouest des États-Unis, a été marquée par une affaire quelque peu rocambolesque. Une femme a dû faire face à l’invasion d’une centaine de ratons laveurs entourant sa maison, comme le rapporte CBS News, et a été obligée d’appeler les autorités.
« La femme dit que les ratons laveurs l’entourent souvent jour et nuit pour réclamer de la nourriture, et qu’on lui propose des prix allant jusqu’à 500 dollars par raton laveur pour les piéger et les déplacer », explique le bureau. Shérif du comté de Kitsap.
Une femme s’est enfuie et a appelé le 911 pour obtenir de l’aide après que près de 100 ratons laveurs affamés ont encerclé sa maison à Washington, ont indiqué des responsables. https://t.co/tJWQMAkYT3
– Actualités CBS (@CBSNews) 14 octobre 2024
Il faut dire que le propriétaire des lieux nourrissait cette espèce depuis 35 ans, avant que la situation ne devienne incontrôlable il y a six semaines. Le ministère de la Pêche et de la Faune a depuis jugé nécessaire, via son site Internet, d’avertir la population de cette pratique.
« Nourrir les ratons laveurs peut créer des situations indésirables pour vous, vos enfants, vos voisins, vos animaux de compagnie et les ratons laveurs eux-mêmes. Les ratons laveurs nourris par les humains perdent souvent leur peur des humains et peuvent devenir agressifs s’ils ne sont pas nourris comme prévu », peut-on lire.
Il indique également que « l’alimentation artificielle a également tendance à concentrer les ratons laveurs dans une petite zone » et que « la surpopulation peut propager des maladies et des parasites ».
Selon un porte-parole du département concerné, la femme a été mise en contact avec des opérateurs de contrôle de la faune de la région ainsi qu’un trappeur. Cette dernière précise que tous les animaux capturés par un opérateur de contrôle doivent être relâchés sur place ou euthanasiés correctement.