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derrière les 3,6 milliards d’euros d’économies, « il y a un troisième tour de vis très dur », souligne l’économiste Michaël Zemmour

Invité sur franceinfo mercredi, l’économiste déplore le « coût social élevé » de ces réformes.

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Un demandeur d'emploi dans une agence France Travail (photo d'illustration).  (GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP)

Derrière les 3,6 milliards d’euros d’économies prévus grâce à la nouvelle réforme de l’assurance chômage lancée par le gouvernement, « il y a un troisième tour de vis très dur« , souligne, mercredi 22 mai sur franceinfo, l’économiste Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l’université Lumière Lyon 2 et chercheur associé à Sciences Po.

« Nous avons déjà eu deux réformes de l’assurance chômage qui ont réduit les allocations de 20 % en moyenne et même un peu plus pour certaines catégories »il se souvient. « Aujourd’hui, on estime qu’environ quatre chômeurs sur dix perçoivent des allocations de chômage et nous risquons de tomber encore plus bas. »

Michaël Zemmour souligne également qu’en termes d’effets sur l’emploi, « À ce jour, nous n’avons aucun retour des réformes précédentes. » « Ce qu’on sait, c’est que cela a appauvri les personnes concernées, les indemnisations ont baissé et le nombre de personnes indemnisées a diminué, on le voit dans les chiffres de Pôle emploi. Mais les effets sur le chômage, on ne les connaît pas, ils sont encore en cours d’évaluation »il explique.

L’économiste déplore « coût social élevé » de ces réformes. « Les études économiques montrent que la recherche d’un emploi stable et correspondant à sa formation nécessite des ressources. Priver les gens de ressources peut rendre difficile le retour à un emploi stable. »il croit.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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