Démarche des ouvriers à l’Hôtel du Collectionneur, privatisé par le Comité international olympique
Ce débrayage, le quatrième en un mois et demi selon la CGT, a eu lieu jeudi matin, au lendemain d’une nouvelle réunion avec la direction pour réclamer des augmentations pour les 250 salariés de l’hôtel.
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Le très luxueux Hôtel du Collectionneur, privatisé pour accueillir le Comité International Olympique à Paris dans le cadre des Jeux Olympiques, ont vécu, le jeudi 25 juillet au matin, un débrayage mené par un « trente employés »selon le décompte d’un délégué syndical CGT.
La mobilisation a eu lieu tôt le matin « entre le restaurant et la salle » de l’établissement cinq étoiles, situé dans le 8e arrondissement, a rapporté le représentant syndical de l’hôtel, Loris Toufanian, contacté par franceinfo.
Sur le pLes pancartes portées par les employés affichaient des messages tels que : « Pas de 13e mois, pas de Jeux olympiques ! », « Touchons pas à nos contrats », « Hôtel de luxe, salaires de misère », selon la vidéo publiée par le syndicat départemental de la CGT Paris sur le réseau social X. Des dépliants destinés aux clients ont également été distribués à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôtel, selon des informations. Loris Toufanian.
Une mobilisation qui « Cela n’a eu aucune incidence sur le fonctionnement de l’hôtel », a indiqué l’établissement, contacté par franceinfo.
Ce débrayage, le quatrième en un mois et demi selon la CGT, intervient au lendemain d’une nouvelle réunion avec la direction dans le cadre de la négociations annuelles obligatoires (NAO) afin d’exiger augmente pour le 250 employés de l’hôtel.
La mise en place « n’a connu aucunaugmentations de salaires au cours des sept dernières années », affirme le délégué syndical, qui note « trop d’injustices pour rester sagement à son poste. » « Ddeux augmentations ont eu lieu pour le service Hôtel-café-restaurant en 2022 et 2023″, à l’issue de la crise sanitaire du Covid-19, argue la direction de l’établissement, sans préciser les montants.
Autre aspect de la mobilisation de jeudi matin : le sort réservé à Loris Toufanian. Dans le cadre d’une enquête du Service national des enquêtes administratives de sécurité (Sneas) destinée à « évaluer les risques potentiels pour la sécurité des personnes, la sécurité publique ou la sûreté de l’État », Il n’a pas pu être accrédité pour pouvoir visiter l’hôtel pendant la période des Jeux olympiques, selon les explications de l’établissement. Un refus que le syndicaliste lie à ses différents engagements, notamment pour la cause arménienne. Une accusation démentie par l’hôtel.
francetvinfo