Nouvelles locales

début officiel de la campagne, alliance entre la majorité et le PS, LR et Liot

► Démarrage officiel de la campagne

Après une semaine de rebondissements et de confusion pour nouer dans l’urgence des alliances et désigner des candidats, la campagne éclair pour le premier tour des élections législatives du 30 juin débute officiellement lundi 17 juin sous haute tension.

Depuis dimanche 18 heures, tous les candidats à l’un des 577 sièges de député sont enregistrés à la préfecture. Place désormais aux réunions de terrain, à l’envoi de propagande électorale et de spots télévisés. Dans la foulée de sa victoire aux élections européennes, le RN entre dans cette campagne en tête des sondages, avec environ 30% des voix.

En deuxième position, avec 25% des intentions de vote, la gauche a réussi l’exploit de surmonter en quelques jours des mois de divisions sous la bannière « Nouveau Front populaire ». Ses dirigeants doivent tenir un premier rassemblement lundi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Mais Gabriel Attal, qui mène la campagne, a également annoncé des mesures en matière de pouvoir d’achat, comme l’augmentation du « Prime Macron » ou réduire vos factures d’électricité. En retard dans les sondages avec environ 20% d’intentions de vote, la majorité est menacée d’arriver en troisième position dans nombre de circonscriptions derrière le RN et la gauche.

► Une vingtaine de sortants PS, LR et LIOT sans concurrents de la majorité présidentielle

La majorité présidentielle sortante ne devrait pas présenter de candidat dans une vingtaine de circonscriptions détenues par des élus de droite ou de gauche ou du groupe centriste Liot jugés constructifs, a-t-on appris de sources concordantes dimanche à l’issue du délai de dépôt. demandes à la préfecture.

Selon les listes de candidats désignés publiées par les trois partis (Renaissance, Horizons, MoDem), la majorité n’en présentera aucun dans les circonscriptions des députés LR sortants Michèle Tabarot, Marie-Christine Dalloz, Virginie Duby-Muller, Émilie Bonnivard, Nicolas. Forissier ou encore Julien Dive.

Des accords ont également été conclus au niveau local. Dans les Hauts-de-Seine, département d’élection du Premier ministre en campagne Gabriel Attal, il n’y aura aucun candidat dans la circonscription du député MoDem sortant Jean-Louis Bourlanges, qui ne se présente pas, et la majorité apporte son soutien au LR Jean-Louis Bourlanges. Didier Berger (LR). Elle ne présentera pas non plus de candidat face au député LR Philippe Juvin.

A gauche, la macronie n’avait pas de candidat face au PS Jérôme Guedj, qui se représente dans l’Essonne sans l’accord du « Nouveau front populaire ». Il n’y a pas non plus de candidat majoritaire affiché dans les circonscriptions des députés PS sortants Dominique Potier ou Cécile Untermaier.

► Jérôme Guedj (PS) fera face à une candidature Générations-LFI

Le socialiste Jérôme Guedj, cible des attaques de la France insoumise lors de la campagne européenne, affrontera lui aux législatives une candidate de Générations, Hella Kribi-Romdhane, avec un député LFI, Philippe Juraver, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

La candidature a annoncé sa candidature « au nom du Nouveau Front Populaire » dans une vidéo publiée sur Facebook aux côtés de son adjoint.

Le député sortant Jérôme Guedj a également déposé sa candidature dans la 6e circonscription de l’Essonne. Selon l’accord entre les partis de la nouvelle alliance de gauche, cette circonscription appartient au PS. Jérôme Guedj s’en est expliqué mercredi dans un communiqué « ne pas (ne) se présenter sous l’étiquette Front populaire ». « Par devoir de vérité et de loyauté envers les électeurs », avait-il argumenté.

► Le parti Reconquête absent dans la moitié des circonscriptions

Le mouvement d’extrême droite Reconquête ne présentera des candidats que dans 330 circonscriptions sur 577 pour favoriser « les architectes de l’unité nationale » à droite, a annoncé son président Éric Zemmour sur X.

« Reconquête soutient donc Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, (députée LR) Christelle D’Intorni et Guilhem Carayon »le président des Jeunes Républicains, indique M. Zemmour qui regrette que le Rassemblement national ait refusé « une véritable union nationale ».

« Nous aurions aimé faire campagne dans une véritable Union Nationale, mais le Rassemblement National a refusé à plusieurs reprises notre proposition »il a déploré. « Cependant, après avoir soigneusement examiné la carte électorale, nous avons décidé de ne nous présenter que dans 330 circonscriptions sur 577, afin d’être sûrs de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne »il expliqua.

« Nous aurions pu concourir dans toutes les circonscriptions, mais on ne dira jamais que nous avons fait quoi que ce soit qui puisse favoriser une victoire de l’islamo-gauchisme que j’ai combattu sans relâche pendant 30 ans »il a justifié.

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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