dans son rapport annuel, Amnesty pointe des «signes avant-coureurs d’un génocide» – Libération
Droits humains
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L’ONG dénonce, dans un document publié ce mercredi 24 avril, les multiples violations du droit international humanitaire commises par Israël à Gaza, en réaction à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Le rapport dénonce également l’inaction, voire la complicité des Occidentaux. .
Un monde qui remonte le temps et nous emmène dans un « descente aux enfers » dont les portes avaient pourtant été verrouillées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Plus jamais », l’humanité déclarée à l’époque après avoir été confrontée à « une horreur indescriptible » d’un Holocauste qui a entraîné la mort de 6 millions de Juifs. Amnesty International donne le ton dès la préface de son long rapport annuel de plus de 500 pages, publié ce mercredi 24 avril. La promesse des droits fondamentaux universels a rarement été aussi mise à mal qu’en 2023, marquée notamment par une escalade sans précédent de la violence. le conflit israélo-palestinien.
« Expédition punitive contre toute une population »
En réponse à l’attaque sanglante perpétrée par le Hamas le 7 octobre, qui a coûté la vie à plus d’un millier de civils, Israël a lancé une campagne de représailles. « qui s’est transformée en une expédition punitive contre toute une population », souligne le document de l’organisation de défense des droits de l’homme. L’offensive à grande échelle, qui a entraîné des bombardements aveugles ou délibérés contre des personnes et des infrastructures civiles, le blocage de l’aide humanitaire et une famine organisée, a déjà coûté la vie à au moins 34 183 personnes, dont un tiers d’enfants, selon le ministère de la Défense. La santé à Gaza, contrôlée par le Hamas. « Être Palestinien aujourd’hui à Gaza, c’est se retrouver plongé dans une répétition bien plus violente et destructrice.