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« Dans quatre jours, il n’y aura plus rien à manger »

« Les secours doivent arriver rapidement. » « Coupé du monde » à Petite-Terre, dévastée par le mur oculaire du Chido avec des vents mesurés à 226 km/h, Youssouf Bacar est catégorique : « Ici, dans quatre jours, il n’y aura plus rien à manger. » « Les prochains jours vont être très difficiles », alerte cet entrepreneur basé à Dzaoudzi. « Jusqu’à présent, tout le monde a réussi, mais dans quelques jours ? Et sans électricité, les produits surgelés ne seront plus consommables à partir de demain. Donc plus de réserves. Et nous ne voyons rien se produire. »

Les ponts aériens et maritimes qui doivent acheminer des milliers de tonnes de denrées alimentaires de La Réunion et de France ? Il n’en a pas entendu parler. Faute de connexion Internet chez lui, devant monter sur la colline de La Vigie pour se connecter, ce patron d’une dizaine d’entreprises ne dispose que de bribes d’informations. « Je n’ai appris que ce matin (mardi 17 décembre) que trois ministres étaient venus hier », illustre M. Bacar, qui est également très occupé à réparer le toit de sa maison et celui de ses chambres d’hôtes arrachés par les vents alors qu’ils étaient fixés dans le béton.

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Cammile Bussière

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