Vraiment bénie des dieux cette édition 2024 du Carnaval de la Lune Étoilée. Alors que nous n’avions pas vu le soleil depuis des mois, tournant le dos sous les seaux d’eau reçus du ciel, la réunion a bénéficié, pendant trois jours, d’une trêve pluvieuse, d’un cessez-le-feu météorologique.
Avec son univers futuriste et décadent façon Mad Max, le char Saint-Urbain a fait forte impression. Silence dans les rangs ! (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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Alors évidemment, il y avait tout espoir que cette édition batte de nouveaux records de fréquentation. Car, depuis sa réactivation en 2010, le Carnaval de la Lune Étoilée n’a cessé de confirmer son inexorable montée en puissance, à peine freinée par les années Covid.
Le jour du carnaval, tout est permis, tout est possible : les rencontres, les jeux de séduction et même le coup de foudre. Qui est-ce, moi ? (Le Télégramme/Hervé Corré)
Plus de gens
Un décompte précis du public est toujours assez périlleux, voire hasardeux. Quant aux moteurs de l’événement, nous considérons que pour estimer le nombre de spectateurs, il convient de multiplier par deux le nombre d’entrées payantes (15 500 entrées payantes en 2022, soit environ 32 000 spectateurs). Une manière d’inclure les enfants de moins de 12 ans (qui ne paient pas), les carnavaliers, et tous les Landernois qui, habitant sur le circuit, bénéficient d’un pass pour assister à la grande parade.
Escorté par des sirènes, le trois-mâts Saint-Servais a fait forte impression avec ses 25 m de long et 11 m de haut. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
Avec vingt chars et vingt communes participantes, cette édition s’est encore agrandie. Pour la première fois, Plougastel, Le Relecq-Kerhuon et Scaër entraient dans le grand cortège, entraînant dans leur sillage leurs amis, familles et autres « supporters ». Cela fait plus de monde. Seul un Brest-Monaco (!) anecdotique, disputé à quelques kilomètres de là, a pu priver l’épreuve de quelques spectateurs supplémentaires. Qu’à cela ne tienne : on s’en passera.
Scaër, qui connaît son métier, semble heureux d’être à Landerneau pour sa première participation au Carnaval de la Lune Étoilée. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
Rendez-vous en 2026
Dès 17 heures, Pascal Soun pourrait déjà annoncer un nouveau record de fréquentation. Car, avec 20 000 entrées payantes, ce grand défilé dominical a sans doute attiré 40 000 spectateurs. Mieux, sur l’ensemble des trois jours, le coprésident estime que le Carnaval de la Lune Étoilée 2024 a attiré quelque 55 000 personnes. Un record à battre en 2026.
Le jeu de cartes semble ici légèrement truqué. Il semble qu’il y ait un peu trop de dames de cœur. La magie du carnaval, sans aucun doute. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)Au deuxième tour du circuit, la cohorte de soldats romains semble bien plus désorganisée avant d’affronter le village de nos irréductibles Gaulois. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)Calmes et posées, les filles du saloon jouent la carte de la nonchalance et de l’indifférence. Nous nous déplaçons dans tous les sens pour attirer leur attention. Effort inutile : même pas un regard. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)Un beau ciel bleu, des sourires et deux tours de circuit : l’édition 2024 du carnaval de Landerneau a trouvé la recette gagnante et a mis la barre encore plus haut. (Photo Le Télégramme/Hervé Corre)
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