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Coupe du Monde U20 2024 – Les Bleuets en finale après leur démonstration face à la Nouvelle-Zélande

Les Bleuets n’ont laissé aucune chance aux Baby Blacks et se sont imposés 55 à 31 dans cette demi-finale de la Coupe du Monde U20. Ils reviennent donc une nouvelle fois en finale pour défendre leur titre face aux jeunes Anglais.

Les Bleuets s’imposent face aux Baby Blacks (55-31) dans cette demi-finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud pour les moins de 20 ans, et affrontera l’Angleterre en finale la semaine prochaine.

Un air de revanche flottait, il faut le dire au vu des conditions météo exécrables durant la semaine, entre les Baby Blacks et les Bleuets après un premier tour aussi instable qu’on pouvait l’espérer entre les deux nations lors de la phase de qualification. Entre les Néo-Zélandais désireux de renouer avec ce trophée depuis 2017, face au triple tenant du titre qui visait toujours les étoiles, la rivalité était à son comble. Et pour tout dire, c’était un véritable récital offensif proposé par les Français dans un duel très ouvert. Karaba (5e) et Gambini (7e) donnaient le ton avec une démonstration de puissance incomparable et un départ canon pour les Bleuets (0-14, 8e). Si les Néo-Zélandais héritaient logiquement d’un essai sur un ballon porté dévastateur sur lequel Malaterre allait écoper d’un carton jaune (7-14, 11e), la symphonie des Bleuets ne faisait que commencer.

Irrésistibles offensivement, les Bleuets se sont qualifiés pour la finale de la Coupe du Monde U20 grâce à une large victoire face aux Baby Blacks. Les joueurs de Sébastien Calvet ont inscrit sept essais.

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) 14 juillet 2024

Même à 14 contre 15, les intentions n’ont jamais disparu. Castro-Ferreira a hérité d’une action notable des avants français après une percée majeure de Massa au centre du terrain (7-21, 14e) en guise de réponse. Pledger a peut-être délivré un sprint de qualité au milieu d’une défense française passive à l’époque (14-21, 17e), mais ce n’est que dans le premier acte, l’un des rares moments de manque de cohésion. Reus a compilé les points comme à son habitude en ajoutant trois unités (14-24, 21e) et a distillé une diagonale idéale à Castro-Ferreira, seul sur le couloir gauche pour assurer le doublé sans difficulté (14-31, 30e). Un ultime effort collectif récompensera les Français avec un concours de Taccola au sol, Reus concluant un premier acte de très belle qualité (14-34, 38e) et une avance de vingt unités avant de rentrer aux vestiaires.

Une orgie de jeux

Le deuxième acte a permis aux Bleuets de prolonger le plaisir malgré un déficit physique de circonstance, mais pas inquiétant au final. Castro-Ferreira a inscrit son triplé en force pour dégager une large surface (14-41, 47e). Si Maxwell et Tuivailala ont répondu dans la foulée (24-41, 60e), Ferté a validé une reprise de Karaba dans l’axe pour une course pleine d’envie entre les poteaux (24-48, 64e). Réduits à 14 pendant 20 minutes suite au carton rouge de Salomon et à l’instauration de la nouvelle règle, les Baby Blacks ont répliqué avec un ultime essai de Smith (31-48, 69e). Le dernier à la fin est venu presque logiquement des Bleuets sur un service inspiré à nouveau de Reus pour Mousques afin de conclure ces débats où 13 essais ont été marqués au total (31-55, 73e).

Les Baby Blacks n’ont pas pu enrayer l’irrésistible frénésie française, pas vraiment prête à abandonner leur couronne chèrement acquise, qu’ils conservent depuis 2017. Dans une rencontre quasiment à sens unique, les Néo-Zélandais ont subi de plein fouet la réponse des Tricolores et ont dû abandonner une nouvelle fois dans le dernier carré. Malgré quelques individualités évidentes, le collectif des troupes de Jono Gibbes a fini par craquer face à une équipe française encore à la hauteur.

Ils sont incroyables et surtout exceptionnels dans leur conviction si profonde et entretenue depuis toutes ces générations victorieuses dans ce tournoi. Les Bleuets ont vaincu les Baby Blacks droit dans les yeux si l’on peut dire, après une habituelle vexation en match de poule et une folle envie d’aller chercher une quatrième couronne dans la catégorie. Les jeunes tricolores si prolifiques offensivement, défieront les Anglais le 19 juillet, comme un air de revanche de l’édition 2018 remportée à Béziers à l’époque. Une habitude majestueuse désormais aussi.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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