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Durée de la vidéo : 105 minutes
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L’alternance serait LA recette pour lutter contre le chômage des jeunes, mais le gouvernement a décidé de supprimer la prime de 6 000 euros aux entreprises pour chaque contrat signé. En effet, le système a un coût élevé : 22 milliards d’euros en 2023 pour les finances publiques. Pour quel résultat ? À qui profitent ces milliards ?
Le 1er mai est la fête du Travail, et le budget alloué à l’apprentissage va connaître son premier coup dur ! On sait que le gouvernement cherche à faire des économies, et il vient de trancher : la prime de 6 000 euros aux entreprises pour chaque contrat de professionnalisation signé est terminée. Il faut dire qu’il s’agit d’un dispositif « open bar ». Pas de plafond. Coût pour le contribuable : 22 milliards d’euros, rien qu’en 2023.
L’alternance, c’est-à-dire une moitié d’année en formation puis l’autre en entreprise, serait LA recette pour lutter contre le chômage des jeunes. C’est en tout cas ce que dit Emmanuel Macron depuis son premier mandat. Par ailleurs, l’objectif d’un million d’apprentis du Président de la République a été atteint en début d’année.
Pour cela, depuis 2018, l’État a remplacé les régions et a apporté des fonds publics aux écoles et aux entreprises qui jouent le jeu. Selon la mémoire des spécialistes, la France n’a jamais autant investi dans une réforme de l’emploi.
Des géants de l’enseignement privé aux pratiques parfois discutables
Mais pour quel résultat ? À qui profitent réellement ces milliards ? Aux apprentis ? Aux écoles ? Aux entreprises ? « Enquête complémentaire » raconte les vertus et surtout les excès de ce « ménage à trois » coûteux aux finances publiques.
Concours bidons, centres de formation fantômes, faux emplois : dans certaines structures, tout semble bon pour remplir les salles de classe et les comptes bancaires.
Grâce à des documents exclusifs et des témoignages d’étudiants, de professeurs et de cadres, « enquête complémentaire » dans les coulisses du géant de l’enseignement privé Galileo et dans celles de certains grands groupes du CAC 40 aux pratiques douteuses.
Une enquête de Camille Le Pomellec, Clément Fabre, Bruno Maruani et Jeanne Bureau/Hikari.
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